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Quatre choses à savoir sur Peter Sagan

Maillots, vie privée, entourage, Tour: quatre choses à savoir sur Peter Sagan, le champion du monde vainqueur de la 2e étape du Tour de France à La Roche-sur-Yon.

Il mettra ses maillots dans un musée

A 28 ans, Sagan n’en finit pas de collectionner les maillots distinctifs. Trois fois champion du monde (2015, 2016, 2017), il possède une ribambelle de maillots verts du Tour de France dont il a gagné à cinq reprises le classement par points. Sur les autres courses (Californie, Suisse, etc), le Slovaque repart le plus souvent avec, dans sa valise, d’autres maillots du même type.

« Je mettrai dans un musée tout ce que je gagne », a déclaré le nouveau maillot jaune du Tour à La Roche-sur-Yon. « Je veux garder un maillot distinctif par année à mon domicile. Les autres, je veux bien les distribuer et les mettre dans un musée. »

Sa femme s’occupe aussi de son business

Le champion du monde est marié à Katarina, elle aussi Slovaque, depuis la fin de l’année 2015. Tous deux sont les parents d’un petit Marlon né à la fin de l’année dernière. Souvent présente sur les courses, elle s’occupe en partie du business actif que génère le personnage le plus fantasque du peloton.

« Katka avait sa propre affaire avant que je la rencontre », expliquait Sagan en 2016. Diplômée en économie, elle dirigeait auparavant une entreprise familiale de produits bios.

Son manager est un ancien champion olympique

Giovanni Lombardi, qui a négocié les transferts de Sagan chez Tinkoff puis Bora, est l’un des managers les plus influents du cyclisme. L’Italien connaît la musique pour avoir pratiqué pendant quatorze saisons dans le peloton professionnel entre 1993 et 2006, aux côtés de coureurs tels que Jan Ullrich et Mario Cipollini.

Vainqueur de quatre étapes du Giro, Lombardi a même couru (et bouclé) trois grands tours la même année, en 2005. Mais c’est sur la piste que ce sprinteur devenu avec le temps un coureur passe-partout a décroché le plus beau titre de sa carrière: champion olympique de course aux points en 1992.

« On est amis, on a confiance l’un en l’autre », disait en début de saison le champion du monde. « Il y a des périodes où on ne communique pas et d’autres où l’on se parle trois fois par jour. Il a été à mon service tant de fois que je suis sûr que s’il m’arrive quelque chose d’important, il sera à mes côtés. »

Il n’est pas stressé par le Tour

Sagan, à la fantaisie assumée, avoue s’ennuyer souvent en course. « Sauf pendant le Tour des Flandres et sur Paris-Roubaix, où il peut se passer quelque chose à tout moment ». Il se trouve que les deux classiques pavées sont les deux seuls monuments du cyclisme figurant à son palmarès.

A l’inverse de la majeure partie du peloton, il dit ne pas être stressé par le Tour de France. « J’étais plus stressé pendant mes deux premières années en pro, quelle que soit la course », répondait-il en début d’année au Magazine L’Equipe. « Maintenant, je ne le suis plus. Je n’ai plus de raisons de l’être. Le Tour, les classiques, le Mondial… Tout cela est devenu normal pour moi. En sport, on finit par s’habituer à tout, à toutes les émotions ».

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