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Pourquoi Thomas De Gendt et les Lotto Soudal ont encore beaucoup de pain sur la planche

Thomas De Gendt, à l’instar de Jasper De Buyst ou Tim Wellens, n’a que très peu roulé, « à peine 10 ou 12 kilomètres », durant la seconde journée de repos du Tour de France lundi à Nîmes. « Il y encore assez de kilomètres au programme comme ça jusqu’à Paris », a rétorqué De Gendt. Lotto Soudal a aussi, il est vrai, encore pas mal de pain sur la planche jusqu’à l’arrivée sur les Champs-Elysées dimanche.

Thomas De Gendt a gagné la 8e étape vers Saint-Etienne, pris la 3e place du contre-la-montre de 27,2 km à Pau vendredi et a beaucoup attaqué, mais il commence à sentir la fatigue. « Je l’ai senti ces deux derniers jours, mon fessier me fait mal, mais c’est un peu normal dans une course par étapes de trois semaines. Le jour de repos est venu à point nommé car il y a encore beaucoup d’objectifs. Demain (mardi à Nîmes, ndlr), il y une chance pour un sprint pour Caleb Ewan, à Paris dimanche aussi, il y a le maillot à pois de Tim (Wellens) à défendre et pour ma part, je ne vois plus qu’une étape pour faire quelque chose mercredi dans l’étape (la 17e) vers Gap. Bien sûr, cela va être compliqué, parce que l’on sera nombreux à vouloir être dans une échappée. »

Thomas De Gendt a gagné le maillot de meilleur grimpeur sur le Tour d’Espagne l’an dernier. Nul doute qu’il est de bon conseil pour Tim Wellens qui porte toujours, un peu à la surprise générale, le maillot à pois sur la Grande Boucle. « Il marche bien », reconnaît De Gendt. « Il essaie d’être dans les échappées pour aller chercher des points. Il ne faut pas toujours ne regarder que les points à l’arrivée, ce sont les plus difficiles à prendre. Tim doit continuer à défendre son maillot comme ça. Le plus dangereux cela reste les coureurs pour le classement général, parce que lors des arrivées au sommet, les points sont doublés. »

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