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Milan-Sanremo: une 105e édition dessinée pour les sprinters

Avec la suppression des ascensions de La Manie et de la Pompeiana, le parcours de la 105e édition de Milan-Sanremo se présente idéalement tracé en faveur des sprinters.

En raison des circonstances, les organisateurs ont été contraints de revenir au parcours de 2007 qui avait vu Oscar Freire remporter le 2e de ses trois succès sur la Riviera italienne.

En plus du Turchino, des trois Capi (Mele, Cervo en Berta), de la Cipressa et du Poggio, un nouvelle difficulté l’Arma di Taggia, longue de 5 km avec un passage à 14% située entre les deux dernières bosses, offrira une chance de plus aux attaquants.

Fabian Cancellara, 2e en 2011 et 2012 et 3e en 2013, cherchera une 2e victoire six ans après le premier. Mais il ne sera pas le seul attaquant à vouloir priver les sprinters de leur exercice favori. Philippe Gilbert et Greg Van Avermaet sont parmi eux.

Malgré tout ,les chances des lévriers de la route sont grandes et en l’absence de la nouvelle terreur Marcel Kittel, la Classicissima s’offre à Mark Cavendish et autre Andre Greipel. Ils devront aussi compter sur Peter Sagan, 2e en 2013 surpris par Gerard Ciolek, John Degenkolb, chargé de faire oublier Kittel, et Tom Jelte Slagter. Les autres hommes rapides que sont Jose Joaquin Rojas, Michael Matthews, Alexander Kristoff, Sacha Modolo, Borut Bozic ou Bryan Coquard créeraient une demi-surprise en cas de succès final.

Les Belges au départ

Dix Belges prendront le départ ce dimanche à Milan de la première classique de la saison, longue de 294 km. Deux d’entre eux peuvent nourrir des ambitions légitimes: Gilbert et Van Avermaet.

Les huit autres rempliront un rôle d’équipier: Jan Bakelants et Iljo Keisse au service de Mark Cavendish; Jurgen Roelandts et Jelle Vanendert à celui d’Andre Greipel; Jens Keukeleire en faveur de Michael Matthews; Dries Devenyns pour John Degenkolb, Johan Vansummeren à l’avantage de Tom Jelte Slagter et David Boucher à celui d’Arnaud Démare.

« En principe, nous misons tout sur Andre Greipel. Deux éléments peuvent cependant modifier notre décision », a précisé le manager de Lotto-Belisol Marc Sergeant. « Notre allemand doit passer la Cipressa et le Poggio, sinon nous pourrions opter pour Jurgen Roelandts qui pourrait aussi profiter que l’on annonce de la pluie toute la journée dimanche. »

« Nous jouerons la carte de Mark Cavendish », annonce Wilfried Peeters le responsable des Omega Pharma-Quick Step. « Ce doit être le cas après le forfait regrettable de Tom Boonen. Nous savons que notre sprinter n’est pas encore dans sa meilleure condition parce qu’à l’origine Milan-Sanremo ne figurait pas à son programme. Deux éléments jouent cependant en sa faveur. La manière avec laquelle l’équipe a préparé le sprint dans le dernier sprint massif de Tirreno-Adriatico lui donnera beaucoup de confiance. De plus, il est toujours fort quand il a la pression sur les épaules. Mais s’il le faut, nous pouvons aussi tirer notre épingle du jeu dans les bosses grâce à Michal Kwiatkowski, Jan Bakelants ou Zdenek Stybar. »

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