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Les phrases chocs des aveux d’Armstrong (suite)

L’ancien cycliste Lance Armstrong a affirmé qu’il était « profondément désolé » de s’être dopé durant sa carrière sportive, et qu’il aimerait renouer avec la compétition lors de la seconde partie diffusée vendredi de l’interview qu’il a accordée à Oprah Winfrey.

HONTE

« J’ai honte de ce que j’ai fait. C’est une sale affaire ».

FONDATION

« De tout ce qui m’est arrivé ces derniers temps, (avoir dû quitter la Fondation Livestrong) a été le moment le plus pénible ».

« La fondation était comme mon sixième enfant (…), ça m’a fait très mal ».

CANCER « Je ne pense pas », que s’être dopé l’a rendu malade du cancer. « Je ne suis pas médecin, mais aucun docteur ne m’a jamais suggéré cela ».

THERAPIE « Durant ma vie j’ai suivi des thérapies de manière sporadique. Mais je suis le type de personne qui a besoin de suivre une thérapie de manière permanente. J’ai eu une vie mouvementée. Ce n’est pas une excuse. Mais ça prendra beaucoup de temps ».

EXCUSES « Je suis profondément désolé pour ce que j’ai fait. Je peux dire ça des milliers de fois mais ça ne sera sans doute pas suffisant ».

REMORDS « Est-ce que j’ai des remords ? Absolument ».

« Je suis prêt à passer le temps qu’il faudra pour faire amende honorable, sachant très bien que je ne convaincrai pas grand monde ».

RETOUR A LA COMPETITION

« Diable, oui. Je suis un compétiteur. C’est ce que j’ai fait toute ma vie. J’adore m’entraîner. J’adore courir. J’adore me placer sur une ligne de départ. Je ne participerai plus au Tour de France, mais il y a plein d’autres choses que j’aimerais faire et je ne peux pas (du fait des sanctions à son encontre, Ndlr). S’il y avait une possibilité, est-ce que j’aimerais courir le Marathon de Chicago quand j’aurai 50 ans ? J’adorerais faire ça. Et je ne peux pas. (…) Je pense que je mérite (de pouvoir reprendre la compétition), peut-être pas maintenant. (…) Je mérite d’être puni, mais je ne pense pas mériter la peine de mort ».

ENFANTS « Quand tout a commencé (ces révélations des derniers mois) j’ai vu mon fils (âgé de 13 ans) me défendre : ‘Ce que tu dis sur mon père n’est pas vrai’. Là, j’ai su qu’il fallait que je lui dise. Il ne m’avait jamais posé la question. Il avait confiance en moi. (…) Je lui ai dit : Je veux que tu saches que c’est vrai (que je me suis dopé). Ne me défends plus (…) Il m’a répondu : ‘Tu sais, je t’aime. Tu es mon père, ça ne changera pas ça ».

ARGENT « J’ai certainement perdu beaucoup de futurs contrats. Et le jour ou le jour et demi où tous mes sponsors m’ont quitté, je n’aime pas penser à ça, mais ça a été une journée à 75 millions de dollars ».

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