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Les organisateurs du Tour de France retirent leur plainte contre la spectatrice à la pancarte, toujours en garde à vue

« La dame s’est présentée d’elle-même à la gendarmerie de Landerneau hier vers 13H/14H », a-t-il précisé, soulignant cependant qu’elle avait été « formellement identifiée dès hier mercredi matin ».

Les organisateurs du Tour de France ont décidé de retirer leur plainte contre la spectatrice suspectée d’avoir provoqué une violente chute samedi avec une pancarte lors de la première étape, rapporte l’agence Reuters jeudi.

Cette spectatrice était toujours en garde à vue jeudi matin. Elle devrait toutefois en sortir rapidement, ayant été arrêtée mercredi vers 13h00 ou 14h00 alors qu’elle s’était présentée elle-même à la gendarmerie de Landereneau et que sa détention ne peut pas durer plus de 24h.

La spectatrice soupçonnée d’être à l’origine samedi en Bretagne d’une chute massive dans le peloton du Tour de France, qui a fait plusieurs blessés parmi les coureurs, était toujours en garde à vue jeudi matin, a-t-on appris auprès des gendarmes.

EN GARDE À VUE

« Pour l’instant, elle est toujours en garde à vue », a indiqué le commandant du groupement de gendarmerie du Finistère, le colonel Nicolas Duvinage, précisant que celle-ci était de 24H00 maximum. « La dame s’est présentée d’elle-même à la gendarmerie de Landerneau hier vers 13H/14H », a-t-il précisé, soulignant cependant qu’elle avait été « formellement identifiée dès hier (mercredi) matin ».

UNE FRANCAISE ET NON UNE ALLEMANDE

Les gendarmes « s’apprêtaient à aller l’interpeller au moment où elle s’est présentée », a-t-il assuré. Il a précisé qu’il s’agissait d’une femme de 30 ans, de nationalité française, vivant maritalement dans le Nord-Finistère et qu’elle avait exercé son droit à voir un médecin avant d’être auditionnée dans la soirée.

Une perquisition a eu lieu à son domicile, a-t-il ajouté. Mardi, le procureur de la République de Brest Camille Miansoni avait indiqué à la presse que l’enquête progressait « bien ». L’enquête a été ouverte pour « blessures involontaires avec incapacité n’excédant pas trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence ».

Elle a été confiée à la brigade de gendarmerie de Landerneau. Samedi, lors de la première étape du Tour, une spectatrice qui agitait une pancarte en tournant le dos au sens de la course avait été percutée par le peloton, provoquant la chute de nombreux coureurs à 45 km de l’arrivée. Sur la pancarte de la femme vêtue de ce qui semble être un ciré jaune et portant une casquette verte on pouvait lire « Allez opi-omi! », ce qui signifierait en allemand « allez papy-mamie! » laissant penser qu’elle était peut-être allemande.

Depuis le début, le Tour a été marqué par des chutes violentes et spectaculaires, dont celle provoquée par la spectatrice et sa pancarte. Mardi, les coureurs ont manifesté leur mécontentement face à la multiplication des chutes, en mettant pied à terre pendant une minute, 500 m après le départ de la 4e étape entre Redon et Fougères.

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