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La présentation de l’étape 8 : juste de la poudre aux yeux ?

Belfort-Porrentruy : 157,5 km.

Chaque année, on qualifie les étapes des Vosges ou du Jura de prometteuses. Cette fois, l’organisation proclame même qu’il s’agit de l’étape-clé du Tour mais ce ne sont que des coups publicitaires. Aussi pénible soit-elle, l’étape du Jura n’est en fait que l’intermédiaire entre la première arrivée en montagne et le premier contre-la-montre.

Comme toujours, sur papier, le tracé est corsé, avec de nombreuses ascensions de deuxième catégorie et même une de première. Lorsqu’il s’agit d’un col inconnu des Vosges ou du Jura, l’organisation a l’habitude de mentionner un effrayant pourcentage de déclivité, supérieur à celui de la majorité des cols des Alpes. Cette édition ne fait pas exception. Avec un tel programme, pourquoi n’y aurait-il pas une offensive rapide et surprenante ? C’est possible mais parfois, le guide du Tour ne dit pas toute la vérité. Ainsi, ces cols sont répartis sur l’ensemble de l’étape et on ne dénombre que deux cols dans les 50 derniers kilomètres, alors que le sommet du Col de la Croix se situe à 16 kilomètres de l’arrivée. En outre, les cols du Jura sont raides mais courts et bas. Le Col de la Croix, dont on attend tellement, mène à une modeste altitude de 789 mètres en seulement 3,7 kilomètres.

Sport/Foot Magazine ‘spécial Tour 2012’

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