La présentation de l’étape 11 : pour grimpeurs et baroudeurs

Albertville – La Toussuire-les Sybelles : 148 km

Le Tour vient donc à La Toussuire, pour la seule véritable étape alpestre. Ce Tour ne comporte d’ailleurs que trois étapes de ce type. Qu’est une véritable étape de montagne ? Un parcours sur lequel les grimpeurs pur-sang peuvent toujours faire la différence, s’ils le veulent. Dans les autres, des coureurs du calibre de Philippe Gilbert -quand il est en pleine forme- sont en mesure de rivaliser avec les grimpeurs jusqu’à l’arrivée.

En fait, c’est aussi possible dans l’étape de La Toussuire, si on prend rapidement la poudre d’escampette. Les deux premiers cols sont des géants classiques, à juste titre classés hors-catégorie : la Madeleine (2.000 mètres) et la Croix-de-Fer (2.067 mètres), escaladés par la face nord du Gladon : c’est là qu’ Eddy Merckx a craqué et que Lucien Van Impe a entamé son raid vers l’Alpe d’Huez.

Cette étape peut donc être de celles qui font les héros mais, hélas, la double ascension commence directement après le départ. Après le sommet de la Croix-de-Fer, le peloton effectue un crochet de 40 kilomètres pour rejoindre le pied de La Toussuire (1.705 mètres), en franchissant au passage une petite côte, le Mollard. Les grimpeurs pédaleront-ils à fond à la Croix-de-Fer ou préféreront-ils attendre l’ultime ascension ?

Sport/Foot Magazine ‘spécial Tour 2012’

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