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L’Enfer du Nord au programme des coureuses pour la première fois

Paris-Roubaix, la course que l’on surnomme parfois aussi la reine des classiques, a enfin droit à son épreuve féminine. Ce samedi, les coureuses affronteront 17 secteurs pavés sur une course longue de 116,5 km.

Si Paris-Roubaix est un rendez-vous immanquable du calendrier cycliste masculin, la course française accueillera pour la première fois le peloton féminin. Samedi, l’Enfer du Nord se tiendra sur 116,5 kilomètres et contiendra 17 secteurs pavés. Lotte Kopecky, les Néerlandaises Marianne Vos et Ellen van Dijk, la Suissesse Marlen Reusser et le bloc Sd Worx sont les principales favorites à cette première édition dames tant attendue après l’annulation de la course en 2020 en raison de la pandémie de coronavirus.

Un peloton de 132 unités prendra à Denain le départ de cette grande première, riche de 29,2 kilomètres de pavés. Cela représente plus d’un quart du tracé, identique à celui des messieurs sur les 85 derniers kilomètres. Elles débuteront par le secteur quadruplement étoilé menant de Hornaing à Wandignies, long de 3,7 km. À l’instar des messieurs, la victoire pourrait se jouer dans les secteurs pavés stratégiques de Mons-en-Pévèle et du Carrefour de l’Arbre.

Récente championne du monde, l’Italienne Elisa Balsamo (Valcar – Travel & Service) étrennera son maillot irisé pour la première fois.

De son côté, la Néerlandaise Marianne Vos compte bien faire parler son expérience, elle qui compte sept titres de championne du monde de cyclocross.

La Néerlandaise van den Broek-Blaak, lauréate des Strade Bianche 2021 et du Tour des Flandres en 2020, aura aussi des atouts à faire valoir. « Je suis super excitée mais d’un autre côté c’est aussi un peu effrayant car c’est une course très dure, on ne peut pas la comparer avec quoi que ce soit d’autre », a-t-elle déclaré. Championne olympique à Tokyo après avoir fait parler ses qualités de grimpeuse, Annemiek van Vleuten s’attend à une rude bataille. « Je me lance dans cette course qui constitue un jalon important du développement de notre sport, il faut la prendre au sérieux. Ce n’est pas un parcours qui me convient à cause des pavés mais je suis prête à prendre ce risque en cette fin de saison », a expliqué la Néerlandaise.

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