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Kwiatkowski : « Je rêve de Liège-Bastogne-Liège »

Le lauréat en titre de Milan-Sanremo est prêt pour un nouveau grand écart : il va rouler de la Primavera à Liège-Bastogne-Liège en passant par le Tour des Flandres. Entretien.

Michal Kwiatkowski à propos…

…de Liège-Bastogne-Liège : « Des trois classiques ardennaises, c’est la Doyenne qui me convient le mieux, même si c’est à l’Amstel que j’ai obtenu mes meilleurs résultats, avec entre autres la victoire en 2015. Liège est la plus dure des trois et j’aime son arrivée. J’ai échoué de peu à deux reprises (troisième en 2014 et en 2017, ndlr) et j’ai vraiment envie de combler cette lacune à mon palmarès. En 2012, lors de ma première participation, je n’ai même pas atteint l’arrivée. C’est un peu comme Milan-Sanremo. En 2013, lors de ma découverte, j’étais déjà vidé au Turchino et j’ai abandonné au deuxième approvisionnement. Comme l’année suivante. »

…de Milan – Sanremo : « La Primavera est la classique la plus facile à courir mais la plus difficile à remporter. Il y a constamment beaucoup de coureurs qui veulent la même place au même moment. Il est très difficile de bien se placer pour les capi et le Poggio. On n’a pas de véritable chance de redresser la situation dans les vingt ou trente derniers kilomètres après un contre-coup. On peut rouler sans problème 260 kilomètres puis c’est la foule à la Cipressa et en cas de chute, c’est fini, il faut attendre un an. C’est ce qui rend Sanremo aussi unique et aussi frustrant. Il peut arriver n’importe quoi n’importe quand. On ne peut jamais vraiment contrôler cette course. Personne ne peut rouler en tête pendant 300 kilomètres. »

…de l’exemple de Philippe Gilbert avec son #StriveForFive : « Je ne sais pas si je peux gagner les cinq classiques. Je n’ai encore remporté que Sanremo alors il est difficile de penser aux cinq. Je n’ai encore jamais participé à Roubaix mais j’en prendrai bien le départ un jour. D’ici là, il m’est difficile de dire si je peux m’y imposer. En cyclisme, il est très important d’être ouvert à de nouvelles sources de motivation. Je serais heureux de pouvoir me fixer comme objectif de gagner les cinq monuments. Pour le moment, c’est Liège qui m’inspire le plus mais j’aimerais aussi gagner Sanremo, le Tour des Flandres et le Tour de Lombardie. Ces derniers temps, j’ai surtout travaillé la grimpe et le chrono. Surtout après la saison 2017. Le Tour de France a confirmé ce que je pensais: c’est dans les cols et contre le chrono que je peux progresser le plus. Ça me motive beaucoup. Je voudrais devenir un GC-rider, un coureur qui peut entamer sa saison en ayant en tête le classement d’un grand tour. »

Par Benedict Vanclooster, au Portugal

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