Le parcours du Giro 2012, qui commence ce samedi à Herning, multiplie les pièges en attendant la montagne omniprésente dans la troisième semaine de course avant de rejoindre Milan le 27 mai.
Les grimpeurs se félicitent de l’accumulation des cols, jusqu’à l’avant-dernière étape dont l’arrivée sera jugée le 26 mai au sommet du Passo dello Stelvio, à 2757 mètres d’altitude. Mais ils doivent franchir sans dommages pour commencer les deux étapes en ligne au Danemark, au lendemain du contre-la-montre de 8,7 kilomètres prévu samedi. Attention au vent venant de la mer toute proche et aux risques de bordures, leur a-t-on seriné dans les différentes formations.
Un contre-la-montre par équipes de 33,2 kilomètres est prévu mercredi pour l’arrivée du Giro sur son sol. Par la suite, la course met le cap vers le sud, par le versant de l’Adriatique, sur des routes tantôt planes (Fano) tantôt accidentées favorables aux attaquants (Porto Sant’Elpidio, Rocca di Cambio) pour rejoindre Lago Laceno (8e étape), le point le plus au sud, situé en Campanie, de cette 95e édition.
Après une rapide remontée vers le nord de la péninsule, en passant par Assise (10e étape), la course aborde la haute montagne. Cervinia (14e étape) et Pian dei Resinelli (15e étape), deux arrivées au sommet, précèdent la seconde journée de repos et la trilogie-reine durant la dernière semaine de course.
D’abord, Cortina d’Ampezzo (17e étape), la station des Dolomites placée aussitôt après le Passo Giau. Ensuite, l’Alpe di Pampeago (19e étape) rejointe au terme d’une boucle présentant deux ascensions de cette durée montée. Enfin, le mythique Stelvio (20e étape) en conclusion d’une journée qui prévoit aussi l’ascension de l’étouffant Mortirolo.
Le lendemain, il n’y a plus que 30 kilomètres à parcourir dans Milan. Mais sous la forme d’un contre-la-montre individuel, un exercice que les concurrents du Giro n’auront plus pratiqué depuis l’ouverture danoise.
Sportfootmagazine.be, avec Belga
