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Etape 4 : la présentation

Abbeville-Rouen : 214 km.

Cette étape comporte tous les ingrédients qui rendent si difficile un Tour de France. Au beau milieu de cette première semaine de course, le peloton écope d’un tronçon dont la longueur correspond à ce qui était jadis une sérieuse semi-classique. 214 kilomètres, c’est davantage que la Flèche Wallonne (195 kilomètres), le Circuit Het Nieuwsblad (200) ou l’E3 de Harelbeke (203). Seul Gand-Wevelgem est plus long: 235 kilomètres.

Au bout de 30 kilomètres, les coureurs arrivent à la côte, au village de Mers-les-Bains. Ils longent alors la Mer du Nord pendant 100 kilomètres, en passant par le Tréport, Dieppe et Fécamp. Le littoral leur réserve trois côtes de quatrième catégorie. Si le vent est violent, on a l’impression, en arrivant au sommet, de s’enfoncer dans un tunnel à vent. Cette étape va donc se rouler en éventails car, quelle que soit sa force, le vent latéral sera bien présent. En effet, jamais il ne pousse un peu dans le dos.

La formation d’éventails morcelle le peloton, même s’il est possible que les différents groupes conservent un certain contact entre eux. Après Fécamp, il reste 75 kilomètres plats, vers l’intérieur du pays. Si les différents groupes perdent le contact, des écarts importants peuvent se creuser.

Tous, ils vont se faufiler, lutter pour se placer en avant ou y rester. Les chutes massives sont donc le principal danger de cette étape, bien plus qu’un peloton divisé en plusieurs éventails.

Sport/Foot Magazine ‘spécial Tour 2012’

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