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Duel dans la neige entre Van Aert et Pidcock pour un cyclocross qui rêve de JO

La manche de la Coupe du monde qui se déroulera à Vale di Sole sur la neige sera privée de nombreux cadors comme Mathieu van der Poel, Lars van der Haar, Lucinda Brand ou Ceylin del Carmen Alvarado, mais compte sur Wout Van Aert, Tom Pidcock ou Marianne Vos pour montrer que le cyclocross sur la neige pourrait avoir sa place aux Jeux d’hiver.

La manche de Coupe du monde de cyclocross de Val di Sole s’annonce spectaculaire avec un tracé enneigé dans le Trentin. Wout van Aert, Tom Pidcock et Eli Iserbryt, leader du général, seront au départ chez les messieurs, comme la Néerlandaise Marianne Vos chez les dames.

Malgré tout, de nombreux cadors brilleront par leur absence dans la station italienne connue pour ses rendez-vous de mountainbike. En effet, le champion d’Europe néerlandais Lars van der Haar, Toon Aerts et les Néerlandaises Lucinda Brand, Annemarie Worst en Ceylin del Carmen Alvarado ne seront pas de la partie, comme Mathieu van der Poel, qui effectuera sa rentrée la semaine prochaine en Coupe du monde. La raison de ces nombreuses absences réside dans le fait que ce cross survient à l’aube d’une période de fin d’année qui s’annonce extrêmement chargée.

UNE COURS COÛTEUSE SUR LE PLAN LOGISTIQUE QUI TOMBE EN PERIODE DE STAGES

Afin de l’entamer dans les meilleures conditions, beaucoup de coureurs ont opté pour un stage sous le soleil espagnol. Selon le sélectionneur néerlandais, qui n’emmènera que le seul Gerben de Knegt chez les messieurs, c’est la résultante d’un calendrier de Coupe du monde « trop chargé ». « Il y a peu d’enthousiasme chez les cadors à l’idée d’ajouter cette course à leur programme car elle tombe à une période où un stage est nécessaire afin d’être performant pour la suite de la saison. De plus, se rendre à Val di Sole est couteux et logistiquement compliqué par rapport à d’autres courses. » Sven Nys, pourtant très favorable à l’internationalisation de la discipline, estime aussi que cette manche italienne tombe assez mal dans le calendrier. « Nous avions discuté du programme des coureurs avant le début de la saison. Au vu du calendrier actuel, ne pas observer la moindre pause peut s’avérer dangereux », a expliqué le manager de l’équipe Baloise Trek-Lions, insistant sur le fait que deux manches de Coupe du monde étaient prévues le weekend prochain, à Rucphen et Namur. « Il faut faire des choix. »

OBJECTIF FAIRE DU CYCLOCROSS UNE DISCIPLINE OLYMPIQUE D’HIVER

Après l’annulation de la manche anversoise le weekend dernier, Eli Iserbyt mène toujours confortablement le général. Vainqueur de cinq des huit premières courses, il compte 285 points, contre 206 à Toon Aerts, son plus proche poursuivant. Ce rendez-vous italien est aussi primordial pour l’Union cycliste internationale (UCI), qui ambitionne de faire du cyclocross une discipline des Jeux Olympiques d’hiver.

Pour ça, il doit se dérouler sur un parcours enneigé ou verglacé. « Une discussion est en cours avec le Comité International Olympique », a assuré Tomas Van den Spiegel, directeur général de Flanders Classics. « Cette course est un test important. Nous avons un objectif bien défini et le chemin est encore long. »

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