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Dopage : Armstrong s’en prend à l’UCI et égratigne Merckx

Lance Armstrong s’en est pris pour la première fois à l’UCI et à son président Pat McQuaid, mercredi sur le site spécialisé Cyclingnews, estimant que l’UCI n’a pas sa place dans une commission de Vérité et Conciliation et qualifiant Pat McQuaid de « pathétique ». Au passage l’Américain a égratigner des anciennes gloires comme Eddy Merckx.

S’exprimant pour la première fois depuis ses confessions télévisées à Oprah Winfrey à la télévision américaine, Lance Armstrong a appelé l’AMA, l’Agence mondiale antidopage, à mettre sur pied une Commission Vérité et Conciliation, mais où « l’UCI n’a pas sa place à la table ». « Pat McQuaid passe son temps à se couvrir. Pathétique », a-t-il ajouté.

« Je suis un bouc émissaire »

L’Américain, qui a avoué s’être dopé durant sa carrière, plaide pour l’amnistie, « sinon personne ne se montrera, personne. Ce n’est pas la meilleure manière, mais c’est la seule. Aussi longtemps que je suis dans l’oeil du cyclone, il ne peut s’agir que d’un homme, d’une équipe, d’un directeur. Il s’agit du cyclisme, et pour être franc, de tous les sports d’endurance. Lincher publiquement un homme et son équipe ne résoudra pas le problème. Je suis un bouc émissaire, mais je le comprends. On fait son lit comme on se couche. »

Aucune génération n’est « propre »

Pour Lance Armstrong, le problème du dopage et de la tricherie existe depuis 100 ans. « Ma génération n’est pas différente de celles des autres. Que ce soit grimper dans un train jusqu’à prendre de l’EPO, aucune génération n’est exempte de reproches ou « propre ». Ni celle de Merckx, ni celle de Hinault, de LeMond, de Coppi, de Gimondi, de Indurain, d’Anquetil, de Bartali, ni la mienne. »

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