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Deuxième succès sur ce Tour pour Caleb Ewan, vainqueur d’un sprint entre spécialistes

Promise à un sprinteur, la 11e étape du Tour de France s’est effectivement disputée dans les derniers hectomètres entre les plus rapides du peloton.

Déjà vainqueur à Sisteron, l’Australien Caleb Ewan (Lotto Soudal) a devancé de très peu le Slovaque Peter Sagan (BORA-hansgrohe) et l’Irlandais Sam Bennett (Deceuninck-Quick Step) après 167,5 km entre Châtelaillon-Plage et Poitiers. Gêné par Sagan dans le final, Wout van Aert (Jumbo-Visma) a pris la 4e place.

Matthieu Ladagnous (Groupama-FDJ), a tenté sa chance dès le départ de l’étape. Seul contre le peloton, le Français de 35 ans a parcouru 124 kilomètres avant d’être repris.

Rien à signaler avant la finale hormis les abandons de l’Autrichien Gregor Mülhberger (BORA-hansgrohe) et de l’Espagnol Ion Izagirre (Astana), respectivement malade et victime d’une chute.

Comme prévu, les trains des sprinteurs se sont ensuite mis en action afin de placer au mieux leurs leaders. Kasper Asgreen, Bob Jungels (Deceuninck – Quick Step) et Lukas Pöstlberger (BORA – hansgrohe) ont tenté leur chance dans le final, en vain.

Wout van Aert gêné par Sagan

Wout van Aert a lancé le sprint de loin mais, gêné par Sagan, il a finalement dû se contenter de la 4e place. Double vainqueur d’étape, le Belge n’a pas manqué de signifier son mécontentement au triple champion du monde.

Plus véloce que ses adversaires, Ewan a signé la 45e victoire de sa carrière, la 5e sur une étape du Tour de France après les trois acquises en 2019.

Le Slovène Primoz Roglic (Jumbo-Visma) a facilement conservé son maillot jaune de leader.

Jeudi, le peloton disputera la plus longue étape de cette 107e édition de la Grande Boucle avec 218 bornes entre Chauvigny et Sarran.

Les baroudeurs seront avantagés par un profil accidenté avec, notamment, le Suc au May, un mur de 3,8 km à 7,7% de moyenne placé à 25,5 bornes de l’arrivée.

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