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Cadel Evans : « A l’époque, l’avis de M. Ferrari était très respecté »

L’Australien Cadel Evans, vainqueur du Tour de France 2011, a reconnu ce lundi avoir rencontré une fois en 2000 le sulfureux médecin italien Michele Ferrari, mais s’est défendu d’avoir parlé de dopage ou d’avoir entretenu des liens avec lui.

« Il n’a jamais été question de dopage (avec Ferrari) ou de toute autre activité illégale », a déclaré le coureur de la formation BMC Cadel Evans au site internet de la chaîne de télévision australienne SBS. « Ma seule motivation à l’époque était de faire un point sur mes capacités afin de savoir si je pouvais devenir un bon coureur sur route », a poursuivi l’Australien qui a commencé sa carrière en VTT avant de passer au cyclisme sur route en 2001.

« A l’époque, l’avis de M. Ferrari était très respecté par les équipes et les directeurs sportifs et cela m’était utile pour m’ouvrir des perspectives avec des équipes », a rappelé Evans, champion du monde sur route en 2009.

Michele Ferrari a été suspendu à vie au début de l’été par l’Agence américaine antidopage (Usada) pour son rôle auprès de l’équipe d’Armstrong, septuple vainqueur du Tour de France. En Italie, il a été blanchi en appel en 2006, les faits étant prescrits, après avoir été condamné en première instance pour exercice illégal de la profession de pharmacien.

Le préparateur italien a récemment nié avoir aidé Armstrong à se doper en dépit de nombreux témoignages d’anciens coéquipiers du Texan et des éléments révélant les liens entre son fils, Stefano, et le coureur américain.

Sportfootmagazine.be, avec Belga

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