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Astana « est à la pointe de la lutte contre le dopage »

Le Belge Joost de Maeseneer, médecin en chef de l’équipe cycliste Astana, assure sur le site internet de l’équipe cycliste kazakhe que celle-ci est à la pointe de la recherche contre le dopage.

Joost de Maeseneer est médecin de l’équipe Astana depuis 2013. Selon lui, la structure offre toutes les garanties en matière de lutte contre le dopage. « Nous avons quatre médecins, ce qui représente un minimum pour une équipe de haut niveau, ainsi qu’un staff de 40 personnes pour encadrer 30 coureurs professionnels pendant 250 jours de course par an », dit-il dans un communiqué en réponse à la décision de l’Union Cycliste Internationale (UCI) de demander à la Commission des Licences la révision du statut d’équipe WorldTour accordé à Astana.

« Tous ensemble, nous sommes à la pointe de la lutte contre les produits dopants », dit celui qui fut aussi le médecin de CSC et Saxo Bank à l’époque de Bjarne Riis, et a entamé sa carrière chez TVM. »

De Maeseneer n’ignore pas les cas des frères Iglinskiy, contrôlés positifs à l’EPO, mais il décline toute responsabilités. « De mauvaises choses peuvent toujours se produire et il y a des idiots partout, y compris en cyclisme. Ils ont enfreint les règles de leur propre initiative et ont été pris, ce qui signifie que le système fonctionne. »

Le médecin rappelle aussi qu’Astana « contrairement à d’autres équipes du WorldTour, est membre du MPCC (Mouvement Pour un Cyclisme Crédible) depuis 2013, que l’équipe lutte contre l’usage de la cortisone, ne fait pas appel à des entraîneurs extérieurs et n’a pas recours aux aérosols. Nous utilisons une méthode de calcul interne on line pour regrouper les données recueillies par les différents médecins, nous avons notre propre système d’analyses sanguines pour le passeport biologique et nous effectuons des contrôles de santé au Centre anti-dopage de Turin, dirigé par le Professeur Paolo Borrione, ex-directeur de l’agence italienne de lutte contre le dopage. Nos meilleurs coureurs sont contrôlés environ 50 fois par an. Au Tour de France, Nibali s’est soumis à quatre contrôles en 24 heures. »

Astana doit répondre à l’audit de l’université de Lausanne, demandé par l’UCI, qui l’a mis en cause, pour le 20 mars.

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