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12e étape ou l’étape-reine des Pyrénées

Les 177 coureurs du Tour de France ont pris le départ Lannemezan vers 11h20 de la 12e étape, la 3e et dernière partie du tryptique pyrénéen, longue de 195 kilomètres jusqu’à l’arrivée au Plateau de Beille. Le parcours de cette étape considérée comme « reine » a été dessiné sur les routes des départements des Hautes-Pyrénées, de la Haute-Garonne et de l’Ariège.

Le maillot jaune du Britannique Chris Froome (Sky) n’a pas été mis en danger mercredi sur les pentes du Tourmalet, mais celui-ci s’attend à être attaqué ce jeudi, notamment par ses dauphins, l’Américain Tejay Van Garderen et le Colombien Nairo Quintana.

Le parcours de cette 12e étape passe par le Portet d’Aspet (2e catégorie), vingt ans après le décès accidentel de l’Italien Fabio Casartelli dans sa descente, et le long et usant col de la Core (1re catégorie) dans la verte vallée de Bethmale.

La course grimpe ensuite, par le versant de Massat, au port de Lers (1re catégorie), une zone préservée à proximité du somptueux massif de Montcalm, avant la descente sinueuse et technique vers Vicdessos.

De longs faux plats sur une route large et roulante conduisent enfin à la montée finale, l’une des plus ardues de cette 102e édition du Tour.

L’ascension, l’équivalent pyrénéen de l’Alpe d’Huez de l’avis de nombre de coureurs, affiche une pente moyenne de 7,9% sur 15,8 kilomètres pour rejoindre l’altitude de 1780 mètres.

Depuis 1998, le Tour est arrivé cinq fois sur ce site ariégeois de ski de fond avec, pour lauréats, l’Italien Marco Pantani (1998), l’Américain Lance Armstrong (2002 et 2004, déclassé ensuite), l’Espagnol Alberto Contador (2007) et Jelle Vanendert (2011).

L’arrivée est prévue à 16h57 (prévision à 34 km/h de moyenne).

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