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Contador: « Je suis prêt à me faire couper les deux mains »

L’Espagnol Alberto Contador soupçonné de dopage après un résultat « anormal » à un contrôle antidopage sur le Tour de France cycliste 2010, a assuré jeudi soir ne « jamais avoir pris de produits illicites » et « être prêt à se faire couper les deux mains » pour convaincre ceux qui pensent le contraire.

L’Espagnol Alberto Contador soupçonné de dopage après un résultat « anormal » à un contrôle antidopage sur le Tour de France cycliste 2010, a assuré jeudi soir ne « jamais avoir pris de produits illicites » et « être prêt à se faire couper les deux mains » pour convaincre ceux qui pensent le contraire.

« Si je voulais, ce serait impossible d’absorber une aussi petite quantité et une telle quantité ne peut donner un quelconque bénéfice sur le rendement physique », a déclaré le coureur interrogé dans le journal de 20h00 de France 2.

A une question de David Pujadas qui lui demandait s’il pouvait assurer qu’il n’avait jamais consommé des produits dopants illicites, Contador a répondu: « Parfaitement, je peux le confirmer. Je suis prêt à me faire couper les deux mains pour vous en convaincre. »

« Ce que je veux dire, c’est que je vais de l’avant en disant la vérité. On peut me poser toutes les questions, je suis disposé à y répondre. Je ne me suis jamais défilé, » a asséné le triple vainqueur du Tour de France (2007, 2009, 2010) qui a précisé que depuis « plus d’un mois », il ne dormait pas.

« Cela fait du bien de parler, c’est très dur pour ma famille, les gens qui m’aiment, mes supporteurs…. L’image du cyclisme, du sport, du Tour de France est une nouvelle fois ternie », a conclu Alberto Contador.

L’Espagnol a été suspendu jeudi à titre provisoire après la révélation d’un résultat « anormal », des traces très minimes d’un produit interdit, le clenbutérol, lors d’un contrôle antidopage du Tour de France qu’il a remporté en juillet dernier.

Contador se dit victime d’une contamination alimentaire

L’Espagnol a rejeté jeudi les soupçons de dopage se déclarant « victime » d’une « contamination alimentaire ». « C’est un cas de contamination alimentaire et je suis la victime » a contre-attaqué le champion de 27 ans, quelques heures après l’annonce de sa suspension provisoire pour des traces d’un produit interdit, le clenbutérol, retrouvées dans ses urines après un contrôle sur la Grande boucle. Contador a incriminé une « viande » qu’il avait mangée la veille et le jour du contrôle et qui était, selon lui, porteuse du produit qui est le plus souvent utilisé pour les animaux.

La viande incriminée, du boeuf, aurait été achetée à Irun au Pays basque espagnol par l’ex-coureur et directeur sportif espagnol, José Luis Lopez Cerron, alors qu’il venait rendre visite à l’équipe Astana.

Selon Contador, l’Union cycliste internationale (UCI) a elle-même reconnu lors d’une réunion le 26 août qu’il s’agissait d’un « cas de contamination alimentaire ». A cette date, « nous avons parlé très longuement avec le groupe médical de l’UCI pour savoir comment cela avait pu arriver et l’UCI elle-même m’a affirmé que c’était un cas de contamination alimentaire », a expliqué le « Pistolero » de Pinto.

Sportmagazine.be, avec Belga

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