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Chants racistes : le Beerschot présente ses excuses à l’ambassadeur du Japon

Une délégation du Beerschot a présenté ses excuses à l’ambassadeur du Japon, mercredi à Bruxelles, pour les chants racistes proférés par certains supporters du club anversois au gardien japonais du Lierse Eiji Kawashima.

Mouscron-Péruwelz est passé tout près de l’exploit, hier soir au Kiel : les hommes de Philippe Saint-Jean ont mené 0-1 avant de se faire rejoindre, et dans les prolongations, ont loupé un penalty et tiré sur le poteau pour finalement s’incliner aux tirs au but. La joie des Anversois était à la hauteur des difficultés rencontrées pour vaincre la vaillante équipe de D3, soutenue par plus de supporters que l’Excelsior dans ses dernières années d’existence.

De cette rencontre on retiendra surtout que le Beerschot semble avoir retenu la leçon en ce qui concerne les chants « racistes ». Mercredi matin, une délégation du club anversois, menée par son président Patrick Vanoppen, a présenté ses excuses à l’ambassadeur du Japon, Jun Yokota, pour les chants racistes proférés par des supporters du Beerschot à l’encontre du gardien de but japonais du Lierse Eiji Kawashima, à l’ambassade du Japon à Bruxelles. « Bien que nous ne puissions être tenus en tant que club pour responsables du comportement de quelques supporters, nous regrettons profondément ce qui est arrivé et espérons que ces excuses permettront d’établir une meilleure relation avec le peuple japonais », a déclaré Patrick Vanoppen sur le site de son club. « Nous présentons également nos condoléances aux familles des victimes du tremblement de terre et du tsunami ».

Jun Yokota a reçu un maillot du Beerschot à son nom et a accepté les excuses du club. « Nous aimons la Belgique, mais cet incident a mis à mal cette bonne relation. Je sais cependant que la sympathie des Belges envers les victimes est sincère. J’espère que vous ferez tout pour prévenir ce type d’incidents à l’avenir, et que cela n’arrive plus », a dit l’ambassadeur.

Plus tard dans la journée, pendant le match, chaque fois que ses supporters entonnaient un chant anti-wallon (pas celui entendu à Genk, mais le plus inoffensif « Wat zijn die Walen stil » (que ces Wallons sont silencieux), le marquoir diffusait un message : « Deze zang hoort hier en in andere stadions niet thuis » (ce chant n’a pas sa place, ni ici ni dans d’autres stades).

Notons au passage que les « enculés » lancés par les supporters hennuyers n’avaient pas davantage de raison d’être.

Daniel Devos, Sport/Foot Magazine, avec Belga

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