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Testostérone chez Pistorius : les enquêteurs ont-il parlé trop vite ?

« Nous avons trouvé deux boîtes de testostérone et des seringues » dans la chambre d’Oscar Pistorius, déclarait mercredi un enquêteur devant le tribunal de Pretoria. Quelques heures plus tard, le parquet se montrait plus prudent sur la nature des substances retrouvées au domicile du champion.

Les enquêteurs ont-il parlé trop vite ? Le parquet sud-africain a déclaré mercredi soir ne plus être certain que le produit trouvé au domicile d’Oscar Pistorius, accusé d’avoir assassiné sa petite amie, soit de la testostérone, un produit dopant interdit aux sportifs.

« Nous ne pouvons dire ce que c’est », a déclaré le porte-parole du parquet Medupe Simasiku. « Nous ne pouvons confirmer ni infirmer avant l’analyse scientifique », a-t-il poursuivi.

« Nous avons trouvé deux boîtes de testostérone et des seringues » dans la chambre de Pistorius, avait déclaré quelques heures avant un enquêteur devant le tribunal de Pretoria où comparaît l’athlète accusé du meutre de sa compagne, la mannequin Reeva SteenKamp.

Une nouvelle audience aura lieu jeudi, avec la plaidoirie de la défense et le réquisitoire de l’accusation. Le juge pourrait dire vendredi s’il remet Oscar Pistorius en liberté sous caution, en attendant le procès.

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