© BELGA

Sotchi: le Belge Seppe Smits éliminé de justesse en demi-finale du slopestyle

Premier Belge à entrer en lice dans ces 22es Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi, le freestyler en snowboard Seppe Smits n’est pas parvenu à se hisser en finale de l’épreuve du slopestyle. Il a pris la 5e place de la demi-finale qui retenait les quatre premiers en finale programmée samedi à 9h45 belge.

L’athlète de Westmalle de 22 ans, champion du monde de slopestyle en 2011, a réussi deux beaux runs samedi en demi-finale, notamment un 2e splendide crédité seulement de 84.50 points. Il lui a manqué un quart de point pour figurer au 4e rang synonyme de finale. C’est le Japonais Yuki Kadono (84.75) qui a décroché cette 4e place derrière le Britannique Billy Morgan (90.75), l’Américain Sage Kotsenburg (90.50) et le Canadien vice-champion du monde, double vainqueur des X Games, Mark McMorris (84.75).

Le slopestyle effectuait son apparition dans le programme olympique.

« J’ai fait mon maximum »

Le Belge s’est montré beau joueur au micro de France Télévision. « C’est un peu dommage. C’est vrai. Mais je suis content du run que j’ai pu plaquer. Je suis super content. J’ai montré que je pouvais supporter la pression. C’était un des meilleurs runs de ma vie. »

« Je suis fier de mon run. Il est difficile de savoir ce que les juges attendent. J’ai travaillé en ce sens. Ce n’était pas assez, mais j’ai fait mon maximum. »

Seppe Smits peut quitter Sotchi la tête haute

Seppe Smits en a donc fini avec ses premiers JO. Il espérait disputer la finale et pouvait même ambitionner une performance compte tenu de son titre mondial de la spécialité décroché en 2011. Une préparation perturbée par une fracture du poignet l’an dernier et une inflammation chronique du tendon rotulien, sans compter un peu de malchance (il lui a manqué 1/4 de point jeudi et encore samedi) en ont décidé autrement.

Smits n’a en tout cas pas démérité dans cette nouvelle discipline olympique et peut quitter Sotchi la tête haute. Il n’aura que 26 ans lors des Jeux de Pyeongchang en Corée du Sud en 2018.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire