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Rami Anis ne reviendra pas en Belgique sans selfie avec Phelps

Le nageur syrien réfugié en Belgique Rami Anis n’apparaitra plus dans les bassins olympiques de Rio de Janeiro. Mais il ne reprendra pas le chemin de la Belgique avant d’avoir pu prendre un selfie avec Michael Phelps, l’Olympien le plus médaillé de l’histoire.

« Sans selfie avec Phelps, je ne pourrai pas partir », a précisé celui qui fait partie à Rio de l’équipe olympique des réfugiés. Le protégé de Carine Verbauwen, qui s’entraîne du côté de Gand, est entré en action mardi, dans la 2e série du 100m nage libre. Il y a nagé la double longueur en 54.25, améliorant son record personnel sur cette distance. Avec le 56e temps sur 59 engagés, il ne se battait pas pour une place en demi-finale. Jeudi, il a pris part aux séries du 100m papillon. Il y a terminé 8e et dernier de la 2e série, en 56.23, un temps qui le place en 40e position, sur les 43 nageurs participants.

En juin dernier, lors de sa présentation dans les locaux du COIB, le comité olympique interfédéral belge, le sportif de 25 ans avait déjà indiqué que Phelps, qui disputait également ces séries du 100m papillon à Rio, était son « héros ». Il espère pouvoir se prendre en photo aux côtés du champion américain une fois que celui-ci aura terminé ses courses.

L’entrée de l’équipe de réfugiés dans le Maracana, lors de la cérémonie d’ouverture, restera comme un des moments forts de son voyage brésilien, avait-il raconté au Comité international olympique après les séries du 100m libre. « C’était indescriptible. Le bruit quand l’équipe de réfugiés est entrée dans le stade, wow, la foule nous a tellement applaudis ». « C’est le rêve de tout athlète d’être aux JO, et si je pouvais continuer et prendre une médaille à Tokyo, ce serait mon rêve devenu réalité », a-t-il ajouté. « Je veux montrer la meilleure image possible des réfugiés, et du peuple syrien, ou de tous ceux qui souffrent d’injustice dans le monde, et leur dire de ne pas perdre espoir – jamais ».

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