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Plateau de choix au Mémorial Van Damme

Pour sa 44ème édition, le Mémorial Van Damme accueille de nouveau des athlètes d’exception. Avec un programme bien chargé, majoritairement en courses, les organisateurs espèrent assister à des records du monde, malgré l’absence de supporters.

« On espère voir tomber le quinzème record du monde de l’histoire du Mémorial », avouait en juin dernier Cédric Van Branteghem, patron du meeting, au Soir. En invitant Bashir Abdi, Mo Farah, Sifan Hassan et Brigid Kosgei, les organisateurs ont en tout cas mis toutes les chances de leur côté. Pas moins de trois records du monde sont en danger ce soir.

48 ans après le record de l’heure de Gaston Roelants lors de ce même meeting, ce seront les grands amis Abdi et Farah qui tenteront de s’en emparer. La performance à battre est celle de Haile Gebresselasie qui avait, en 2007, parcouru 21.285 mètres en soixante minutes. Côté féminin, Hassan et Kosgei s’attèleront à améliorer le record de Dire Tune (18.517 mètres). Autre record mondial qui pourrait tomber ce soir, celui du 1000 mètres féminin que la Kényane Faith Kipyegon est bien décidée à prendre à son compte. Il est détenu actuellement par Svetlana Masterkova et date du Mémorial Van Damme 1996.

Le reste du plateau n’est pas moins prestigieux. Huit autres disciplines seront mises à l’honneur à l’occasion de ce meeting. Certains des plus grands athlètes internationaux ont répondu présents à l’image de Katerina Johnson-Thompson, Jakob Ingebrigtsen (1500m) ou le récent recordman du monde à la perche Armand Duplantis. Après avoir amélioré sa meilleure marque en plein air ce mercredi à Stockholm, la portant à 6m07, le Suédois se frottera à Ben Broeders, recordman de Belgique, et Thiago Braz, champion olympique en titre.

Armand Duplantis.
Armand Duplantis.© belga

De nombreux belges seront également à la fête au Stade Roi Baudouin. Peter Genyn, champion olympique sur 100m et 400m en fauteuil, s’alignera sur la ligne droite tandis qu’Anne Zagré (100m haies), Isaac Kimeli (1500m) et Claire Orcel (saut en hauteur), pour ne citer qu’eux, tenteront de briller sur leur terre. Nafissatou Thiam, qui avait un temps prévu de faire un triathlon (100m haies, saut en hauteur, lancer du poids) face notamment à Johnson-Thompson, a dû se retirer, une gêne aux tendons d’Achille l’empêchant d’être à 100%. Le grand public pourra également découvrir Rani Rosius, la nouvelle étoile du sprint belge, qui a récemment égalé le deuxième meilleur temps national de l’histoire sur 100m. Enfin, les relayeur(euse)s des Cheetahs et des Tornados participeront au meeting, que ce soit sur 100m pour Cynthia Bolingo, 200m pour Jonathan Borlée et Julien Watrin ou 400m pour Camille Laus, Paulien Couckuyt et Margo Van Puyvelde.

Pour la première fois en 44 éditions, le stade sera vide ce vendredi soir. Crise sanitaire oblige, les organisateurs n’ont voulu prendre aucun risque et ont annoncé, dès le 28 juillet, le huis clos. Ils ont tout de même voulu, pour soutenir les athlètes dans leur effort, mettre un peu d’ambiance et proposeront, grâce à une firme australienne, des sons repris des années précédentes. Nouveauté également, le système « Wavelight », un signal lumineux mobile projeté en bord de piste, fera son apparition. Ce lièvre digital, ajouté aux lièvres classiques, permettra aux coureurs de visualiser leur position par rapport au record du monde et de calquer leur course sur celui-ci.

Le programme commence à 18h48 par le 100m en fauteuil et s’achèvera par la tentative de Mo Farah et Bashir Abdi sur les coups de 22h. Très motivés à l’idée de tenter de battre le record ensemble, les deux hommes sont prêts à en découdre.

Samuel Gothot (st).

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