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Oscar Pistorius, victime d’une « pression incroyable » ?

Selon l’ancien directeur de son lycée, Oscar Pistorius aurait craqué, victime de « l’incroyable pression » à laquelle il était soumis. Le sprinteur est accusé du meurtre par balles de sa dernière petite amie.

« On se demande quel rôle a joué l’incroyable pression à laquelle Oscar était tout le temps soumis », a expliqué Bill Schroder, ancien directeur de la Boy’s High School, l’établissement privé de Pretoria où était scolarisé le coureur handicapé.

Dans un entretien accordé au quotidien The Star, à Johannesburg, il « espère seulement qu’il y aura des circonstances atténuantes (…) que c’est un accident, et pas un meurtre de sang-froid ». « Mais ce ne sera jamais plus comme avant. Une icône est tombée », a-t-il déploré.

Selon le journal, Bill Schroder a eu Oscar Pistorius au téléphone quelques jours avant le meurtre de Reeva, abattue chez lui de 4 balles de 9mm, alors qu’il souhaitait faire appel à la générosité du sportif pour une collecte de fonds pour son ancienne école.

« Il disait que son don serait relativement petit en ce moment car il venait d’acheter une nouvelle maison à Johannesburg. Il était très enthousiaste à l’idée de déménager. Sa vie sociale est là (…) c’était donc plus pratique. Il envisageait de garder un appartement à Pretoria du lundi au vendredi où il s’entraîne. Il travaillait dur et se réjouissait de participer à une compétition en Australie dans quelques semaines », a-t-il précisé.

Le coureur sud-africain de 26 ans était entré dans l’histoire de l’athlétisme mondial aux jeux Olympiques de Londres, à l’été dernier, en devenant le premier champion paralympique double amputé après la naissance à s’aligner dans les épreuves pour les valides.

Il était sous les feux de la rampe depuis l’âge de 17 ans.

Selon le journal sud-africain, Oscar Pistorius n’a pas mentionné le nom de sa petite amie lors de sa conversation avec Bill Schroder.

« Il n’évoquait jamais ses petites amies avec moi. Je savais qu’il avait du succès avec les femmes car il était beau et charismatique », a pourtant indiqué le directeur, cité par le journal.

De son côté, l’ancien joueur de football Marc Batchelor, proche d’une ex-liaison d’Oscar, a conduit le Star dans un restaurant de Johannesburg portant encore la trace sur un mur d’un impact de balle tirée par Pistorius il y a seulement deux semaines.

Pistorius aurait fait comme si de rien n’était, et la version donnée aux clients a été qu’une bouteille de gaz avait explosé.

Selon Marc Batchelor, la relation entre Pistorius et cette ancienne liaison, Samantha Taylor, n’avait pas été très heureuse, celle-ci se plaignant qu’il conduise à 220 km/h sans daigner ralentir malgré ses supplications, ou que le sportif lui interdise de porter des hauts talons et des boucles d’oreille.

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