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Nina Derwael, médaillée d’or: « La Brabançonne fut un moment magique »

La Belgique tient sa première médaille d’or aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Dimanche soir, Nina Derwael a survolé la finale de l’épreuve de gymnastique artistique des barres asymétriques. La double championne du monde et d’Europe de la spécialité a désormais complété son palmarès par le plus beau des titres celui qui reste à vie: celui de championne olympique.

« Je suis tellement contente. La Brabançonne fut un moment magique. Je n’ai pas de mots pour le décrire. »

C’est la médaille d’or autour du cou que Nina Derwael a répondu aux questions de la presse, arborant des ongles dorés prémonitoires. « Ce fut une longue préparation, une longue semaine et aujourd’hui une journée terriblement longue parce que nous étions les dernières (à disputer la finale, ndlr.). Et en plus, il y a eu ce retard », a-t-elle déclaré un immense sourire dans la voix.

Nina Derwael n’était pas au courant que Sunisa Lee, qui était passée la première, avait manqué sa finale et n’avait obtenu que 14.500 points. « Cela ne m’aurait pas aidé. En principe, je ne m’occupe pas de ce qu’elle réalise. Et ce qui arrive, arrive, je me concentre sur moi. »

Le stress a touché toutes les finalistes car aucune n’a réussi sa meilleure prestation. « Aujourd’hui, j’ai essayé d’être la plus calme possible. Je me suis dit j’ai tout fait à l’entraînement et il faut essayer de savourer. »

Marjorie (Heuls, sa coach, ndlr.) m’a dit (juste avant de présenter son exercice). « Fais ce que tu sais faire, et surtout essaie d’avoir de l’amplitude notamment pour la sortie c’est mieux de faire un pas de côté que de vouloir piler (sans amplitude). »

« Le rêve d’or olympique a évolué avec les années. Il a commencé à Rio quand j’ai manqué de peu la finale aux barres asymétriques. »

« C’est vraiment dommage que ma famille n’ait pas pu être présente et qu’il va maintenant falloir attendre 48 heures pour la voir. »

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