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NBA: « On a connu l’enfer en 2016 », admet Curry

Le meneur de Golden State Stephen Curry a savouré lundi le titre NBA conquis face à Cleveland comme une revanche sur la finale 2016 qu’il a présentée comme « l’enfer du basket ».

« Ce titre est différent de celui de 2015, en raison de ce qu’il s’est passé l’année dernière », a expliqué Curry en conférence de presse. « On a connu – je ne trouve pas de meilleur mot – l’enfer du basket, dans le sens où nous avons été si proches de remporter le titre sans y parvenir », a poursuivi le double meilleur joueur de NBA (MVP) en titre.

« On y a pensé pendant une année, tout en essayant de le mettre de côté, de mettre tout cela en perspective et d’en tirer les leçons », a ajouté Curry qui a fini la finale 2017 avec des moyennes de 26,8 points, 8 rebonds et 9,4 passes décisives par match.

Lors de la finale 2016, Golden State menait trois victoires à une face à Cleveland avant le match N.5 à domicile, mais la franchise californienne a craqué et perdu trois matches de suite, abandonnant son titre aux Cavaliers de LeBron James.

« Se retrouver à nouveau avec le titre de +champions du monde+, pouvoir célébrer ce titre et profiter pleinement de l’expérience, c’est vraiment extraordinaire. C’est difficile à comparer avec le premier titre, mais c’est très proche en termes d’intensité. Je vais en profiter tout l’été », a-t-il assuré.

Depuis le recrutement retentissant de Kevin Durant durant l’été, Golden State faisait figure de grandissime favori pour le titre 2017, mais Curry, désormais double champion NBA, a rappelé que cette saison n’avait pas été une promenade de santé.

« Peu importe ce que les gens disaient de nous en début de saison, on a dû travailler dur pour en arriver là », a conclu le meneur, qui devrait signer un contrat mirobolant de 200 millions de dollars (178 millions de d’euros) sur cinq ans, selon la presse spécialisée, avec Golden State début juillet.

« Golden State est là pour durer »

La superstar de Cleveland LeBron James s’attend à ce que Golden State, vainqueur du titre 2017, domine encore la NBA pendant plusieurs saisons, tout en cachant difficilement son désaccord avec la stratégie suivie par la franchise californienne.

« Cette équipe, elle est là pour durer, la plupart de leurs joueurs importants n’ont pas encore 30 ans et ne montrent aucune intention de vouloir lever le pied (… ) A mes yeux, ils sont construits pour durer plusieurs années », a affirmé James après la défaite de son équipe (129-120) qui a offert le titre à Golden State (4-1).

« On a tout donné, mais ce n’était pas assez, car ils ont assemblé une super équipe », a poursuivi James, premier joueur à terminer une finale avec un « triple double » (trois catégories de statistiques à dix unités et plus) en moyenne (33,6 points, 12 rebonds et 10 passes décisives par match).

« J’ai joué contre des très, très bonnes équipes dans ma carrière et celle-ci en fait partie (…) On les a battus l’an dernier (lors de la finale 2016 4-3, ndlr), ils sont allés chercher l’un des meilleurs joueurs de l’histoire (Durant, ndlr), ils ont fait du bon boulot, les dirigeants et les joueurs pour le convaincre, et ils en ont tiré les dividendes », a-t-il relevé.

« Beaucoup d’équipes vont tenter de trouver à l’intersaison les joueurs pour permettre de rivaliser avec eux (…) Je ne suis pas le manageur général de mon équipe, ni dirigeant, mais je sais qu’ils vont tout faire pour qu’on puisse viser encore le titre saison après saison », a rappelé James, qui a perdu sa cinquième finale en huit participations.

Pressé de donner son avis sur la stratégie de Golden State qui a renforcé son effectif déjà impressionnant avec Durant, élu meilleur joueur de la saison 2013-14, James n’a pas souhaité répondre directement.

« Je n’ai jamais fait partie d’une super-équipe, avez-vous une autre question? », a-t-il balayé en conférence de presse.

Déjà interrogé la veille sur le sujet, le triple champion NBA avait souligné qu’il dirait ce qu’il pensait du concept controversé de « super-team », accolé à Golden State « dans quelques années ».

« J’ai mon opinion, plus tard dans ma carrière, je dirai vraiment ce que j’en pense », avait-il lâché.

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