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Moscou espère la clémence du CIO après l’affaire du curleur dopé

Le ministre russe des Sports Pavel Kolobkov a espéré mercredi que l’affaire du curleur dopé au meldonium à Pyeongchang n’influencerait pas la décision du CIO sur un éventuel retour de la Russie dans le giron olympique.

« Il est clair que cette situation est très désagréable. J’espère qu’elle n’influencera pas la décision du CIO samedi sur le retour du comité olympique russe au sein de la famille olympique », a affirmé le ministre Kolobkov, lors d’une conférence de presse. « J’espère que le Comité international olympique (CIO) prendra en considération que cela s’est produit fortuitement, qu’il n’y a eu aucune préméditation », a-t-il poursuivi.

Lundi, le Tribunal arbitral du sport avait annoncé que le Russe Alexander Krushelnitsky, médaillé de bronze dans l’épreuve de curling mixte, avait été contrôlé positif. « Dans ce sport, des cas pareils sont non seulement rares, mais je pense même qu’il peut s’agir d’un cas unique dans l’histoire. Il est clair qu’aucun dopage ne peut influencer les résultats dans le curling », a souligné le ministre.

« La Fédération russe du curling s’est adressée au Comité d’enquête de Russie. Une enquête va être menée non seulement par le Comité d’enquête, mais aussi par l’agence russe antidopage Rusada. La Fédération internationale du curling va également s’en occuper », a-t-il expliqué.

« Espérons que cette enquête va aider à le réhabiliter », a pour sa part affirmé le porte-parole du président russe Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.

Le curleur russe risque une suspension et la perte de la médaille de bronze gagnée à Pyeongchang dans l’épreuve du curling mixte avec son épouse.

Cette affaire est un nouveau coup dur pour les JO et la Russie, après les accusations du rapport McLaren sur les manipulations organisées par les autorités sportives russes dans le cadre des Jeux olympiques de Sotchi en 2014.

La commission exécutive du CIO se réunit samedi après-midi pour étudier la levée éventuelle de la suspension du Comité olympique russe. Au préalable, un rapport lui sera présenté par « le groupe d’implémentation » constitué par le CIO pour superviser le comportement des sportifs russes participant aux JO.

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