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« Mon nom n’est pas Mo Farah »: le champion olympique raconte avoir été victime d’un trafic d’enfants

La coureur de fond et marathonien britannique raconte avoir été volé à sa famille lors d’un séjour au Djibouti et être arrivé illégalement en Angleterre, où il a notamment été forcé de travailler comme domestique.

Sir Mo Farah a expliqué avoir été victime d’un trafic d’enfants et être arrivé illégalement en Angleterre, forcé ensuite de travailler comme domestique. Le célèbre coureur de fond britannique, multiple champion olympique, a raconté son histoire à la BBC, a rapporté le média anglais lundi soir.

Mohamed Farah, le nom que lui ont donné ses ravisseurs, a avoué que son vrai nom était Hussein Abdi Kahin et qu’il avait été volé à sa famille et amené de force de Djibouti vers la Grande-Bretagne quand il avait environ neuf ans.

Le coureur de longue distance avait auparavant expliqué qu’il était arrivé de Somalie au Royaume-Uni avec ses parents en tant que réfugié. Mais dans un documentaire qui sera diffusé mercredi à la BBC, il a expliqué que jamais ses parents n’étaient venus en Grande-Bretagne et que sa mère et ses deux frères vivaient dans une ferme familiale au Somaliland.

Son père, Abdi, a été tué par arme à feu quand Mo Farah avait quatre ans lors des violences en Somalie. Le Somaliland a déclaré son indépendance en 1991, mais n’est pas reconnu par la communauté internationale.

Mo Farah a précisé qu’à l’âge de 8 ou 9 ans, alors en séjour à Djibouti avec sa famille, a été enlevé par une femme qu’il n’avait jamais vu pour être amené en Grande-Bretagne. Mo Farah a remporté les titres olympiques sur 5.000m et 10.000m à Londres en 2012 et à Rio en 2016.

Il avait acquis la nationalité britannique en juillet 2000, mais apparemment de façon illégale ou sur base de faux documents vu sa situation originelle.

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