Les cas de dopage en hausse de 13% dans le monde, qu’en est-il en Belgique?

Les cas de dopage commis dans le sport international ont progressé de plus de 13% en un an, révèle le rapport annuel de l’Agence mondiale antidopage (AMA) publié jeudi. Ce n’est pas le cas de la Belgique, où un recul de 26% a été enregistré. La Belgique reste néanmoins dans le top-10 des pays les plus touchés.

Le document, qui porte sur l’année 2017, a relevé 1.804 cas de violations des règles antidopage (VRAD), contre 1.595 en 2016, précise l’agence basée à Montréal. Les cas relevés en 2017 concernent 93 sports et touchent 114 pays.

L’étude de l’agence montre que l’Italie se classe en tête des pays les plus touchés par ces violations (171), suivie de la France (128) et des Etats-Unis (103).

Le Brésil se classe en 4e position (84), juste devant la Russie (82), qui vient d’être exclue par l’AMA des principaux événements sportifs internationaux pour quatre ans pour avoir falsifié des données. L’agence russe antidopage a annoncé jeudi son intention de contester cette exclusion.

La Chine (62), l’Inde (57), la Belgique (54), l’Espagne (52) et l’Afrique du sud (43) complètent la liste des dix premières nations touchées par le dopage dans le monde.

Les sports où le plus grand de nombre de VRAD a été constaté sont le bodybuilding (266 cas), suivi de l’athlétisme (242) et du cyclisme (218). Football (78) et rugby (54) se classent respectivement en 6e et 8e position.

En Belgique, 54 cas de violations ont donc été relevés. C’est 19 de moins qu’en 2016, où elle se classait au 5e rang des pays les plus touchés. Quinze disciplines sont concernées. Le bodybuilding est la plus touchée avec 31 cas, loin devant le powerlifting (5). La troisième place est occupée par la longue paume (3). Deux VRAD ont été relevées en cyclisme, en football et en volley.

Sur les 1.804 cas de dopage relevés en 2017, la grande majorité (1.459) ont été détectés grâce à des résultats d’analyses, le reste provenant d’un travail d’enquête et de renseignement, sans détection de substances prohibées, précise l’AMA.

« Les contrôles en compétition et hors compétition restent cruciaux pour la détection du dopage, mais les événements récents ont montré que les enquêtes jouent un rôle de plus en plus important dans la protection des droits des sportifs propres du monde entier », relève le directeur général de l’agence, Olivier Niggli.

Contenu partenaire