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Le Qatar ne sera pas poursuivi par l’IAAF

La Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a décidé de ne pas pousser son enquête sur les accusations de corruption visant le Qatar pour l’attribution des Mondiaux 2017, après qu’une enquête préliminaire n’a apporté selon elle aucun « élément de preuve pertinent corroborant (cette) rumeur ».

La commission d’éthique de l’IAAF s’est penchée sur des allégations du président de la Fédération britannique d’athlétisme, Ed Warner. En janvier, Warner avait affirmé que l’ancien vice-président de l’instance, le Britannique Sebastian Coe, aujourd’hui N.1, lui avait raconté que des délégués qataris avaient distribué des « enveloppes avec de l’argent » avant le vote en 2011.

Mais, selon cette commission, Coe, devenu président de l’IAAF, ne se souvient pas avoir eu connaissance de cette rumeur ou l’avoir relayée, et aucune des personnes présentes avant le vote n’a corroboré la version de Warner.

Doha a perdu en 2011 l’organisation des Mondiaux 2017 face à Londres, avant d’obtenir en 2014 celle de 2019 aux dépens d’Eugene (Oregon, Etats-Unis), ville berceau de l’équipementier Nike qui a obtenu finalement ceux de 2021.

La commission d’éthique de l’IAAF enquête également sur l’attribution des Mondiaux 2019, avait d’ailleurs affirmé Ed Warner en janvier.

L’attribution du Mondial 2022 de football au Qatar est également entachée de soupçons de corruption, tout comme la gestion de l’IAAF entre 1999 et 2015 sous la présidence de Lamine Diack, mis en examen en France pour blanchiment aggravé et corruption passive.

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