© Image Globe

La « testostérone » saisie chez Pistorius n’en était pas

La « testostérone » que les enquêteurs auraient retrouvée dans la maison du champion handisport Oscar Pistorius après qu’il eut tué sa petite amie le 14 février serait une substance destinée à stimuler son ardeur sexuelle, indique ce dimanche l’hebdomadaire City Press.

L’enquêteur Hilton Botha avait annoncé mercredi devant le tribunal de Pretoria que son équipe avait trouvé « deux boîtes de testostérone » et des seringues chez Pistorius, ce à quoi l’avocat de la défense Barry Roux avait répondu qu’il s’agissait d' »un remède à base de plantes » nommé testocompasutium coenzyme que l’athlète « (avait) le droit d’utiliser ».

Le médecin sportif Jon Patricios a expliqué à City Press que ce produit administré par injection -composé de morceaux de coeur et de testicules d’animaux, de plantes médicinales et de vitamines- est généralement utilisé pour combattre les défaillances sexuelles.

Mais il est déconseillé aux sportifs car il pourrait augmenter leur niveau de testostérone, leur faisant courir le risque d’être testés positifs, a ajouté le spécialiste.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire