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La Russie promet de répondre aux exigences de l’Agence mondiale antidopage

La Russie répondra aux exigences de l’Agence mondiale antidopage (AMA), dont celle imposant le départ de l’ex-perchiste star Yelena Isinbayeva de l’agence nationale antidopage RUSADA, a promis vendredi son vice-Premier ministre chargé des Sports Vitali Moutko.

« Pour nous, il s’agit d’une décision logique et attendue. Nous sommes en pleine restructuration. Nous sommes en train de remplir les critères, ils seront tous remplis », a assuré Moutko auprès de l’agence de presse russe Interfax.

L’AMA a présenté jeudi à Montréal un compte-rendu des progrès réalisés par la RUSADA, suspendue depuis 2015 à la suite d’un rapport mettant en évidence ses manquements destinés à protéger des athlètes russes dopés, pour mettre en place un programme de contrôles antidopage en conformité avec les règles internationales.

L’AMA a aussi rappelé les conditions qu’elle estime nécessaires pour que la Rusada puisse être un organisme totalement indépendant de l’Etat russe.

L’une de ces conditions est le départ de la double championne olympique de saut à la perche Yelena Isinbayeva, nommée à la surprise générale à la tête du comité de surveillance de RUSADA en décembre.

Une autre condition posée par l’AMA est l’accès de ses inspecteurs antidopage aux « villes fermées » russes, dont l’accès est restreint voire interdit aux étrangers en raison de leur production d’armes militaires ou nucléaires.

Ces conditions « ne sont pas si difficiles » à remplir, a estimé M. Moutko. « Mais il existe un souci par exemple avec les villes fermées. Il y a une loi sur les villes fermées. Mais nous trouverons une solution. Les sportifs n’y vivront pas et nous en assurerons l’accès » des inspecteurs de l’AMA, a-t-il assuré.

« La Russie fait tout son possible pour qu’une agence russe forte et indépendante soit créée », a-t-il déclaré.

Accusée d’avoir organisé un système de dopage d’Etat à grande échelle, la Russie met en avant sa volonté de restructurer les contrôles antidopage afin de retrouver la confiance de l’AMA et être autorisée à participer aux compétitions internationales, pour lesquelles ses athlètes sont suspendus au moins jusqu’en novembre 2017.

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