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La première journée mondiale du Fair-Play lancée par le Panathlon Wallonie-Bruxelles

Le Panathlon Wallonie-Bruxelles a lancé la première journée mondiale du fair-play lundi à l’Hôtel de Ville de Bruxelles en présence de différentes personnalités politiques mais aussi d’anciens athlètes belges qui ont brillé aux Jeux Olympiques.

Cette journée mondiale du fair-play est née d’une initiative du Panathlon Wallone-Bruxelles avec le Comité International pour le Fair-Play (CIFP), le Mouvement Européen du Fair-Play (EFPM) et le Panathlon International (PI). « Cette date n’a pas été choisie par hasard », a précisé Philippe Housiaux, président du Panathlon Wallonie-Bruxelles et membre du CIFP.

« Les fondations du CIFP ont été construites le 7 septembre à Paris à l’initiative de Jean Borotra, un joueur de tennis français, qui avait rassemblé d’autres sportifs français à Paris. » Aux côtés des différents représentants des institutions et personnalités politiques, d’anciens sportifs belges de haut niveau étaient également présents dont Kim Gevaert et Jean-Michel Saive.

« Le but de cette journée est de contribuer à construire un monde meilleur via le sport », a déclaré Kim Gevaert, présidente de l’association belge des olympiens. « Dans ma carrière, j’ai été victime d’un manque de fair-play lors des Jeux Olympiques de Pékin en 2008 », a-t-elle ajouté, faisant référence à la finale du 4x100m où la Belgique avait terminé à la deuxième place derrière la Russie avant de se voir attribuer la médaille d’or à la suite des révélations de dopage des athlètes russes.

« Cet événement ne m’a pas rendue amère, il m’a renforcé dans l’idée qu’il faut développer le fair-play et l’inculquer aux plus jeunes. Je le fais également dans ma vie personnelle avec mes enfants. J’espère pouvoir motiver tous les sportifs à promouvoir l’éthique et le fair-play », dit Kim Gevaert. Jean-Michel Saive, lauréat du prix international du fair-play en 1988, a également insisté sur l’importance d’éduquer les futures générations. « C’est à nous, les anciens sportifs, de continuer à transmettre les valeurs du sport aux plus jeunes générations. En 1988, j’ai rendu un point à mon adversaire lors d’un match. J’avais l’occasion de gagner un set et au final j’ai perdu le match. Pour moi, c’était normal de rendre le point grâce à l’éducation que j’ai reçue de mes parents. »

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