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« La porte n’est pas fermée » pour les e-sports aux JO-2024 à Paris

« La porte n’est pas fermée » à l’arrivée de certains e-sports ou sports électroniques aux jeux Olympiques, a déclaré mardi le directeur général du comité Paris-2024 Etienne Thobois, en se montrant toutefois très prudent sur la question.

« Le président du CIO (Comité international olympique, Thomas Bach) s’est exprimé sur le sujet, je crois que la porte n’est pas fermée. Il y a un certain nombre de principes et de valeurs qui doivent être au rendez-vous pour que l’e-sport puisse rentrer aux Jeux », a répondu M. Thobois, lors d’une intervention au Sport Business Day organisé par Sporsora et le Medef à Paris.

Etienne Thobois a fait la différence entre les jeux liés « à une activité sportive, Fifa etc… » et les e-sports autour des jeux de stratégie ou de guerre, « qui aujourd’hui font les plus gros chiffres » mais « où là c’est peut-être un petit peu plus compliqué d’envisager leur entrée aux jeux Olympiques ».

Fin octobre, les représentants du mouvement olympique ont entrouvert la porte à la reconnaissance des e-sports, en déclarant qu’ils pourraient être considérés « comme une activité sportive », et en posant des conditions, notamment l’existence d’une organisation régissant la discipline selon les standards olympiques (antidopage, paris etc…)

Le secteur en pleine expansion génère un chiffre d’affaires qui devrait frôler le milliard de dollars d’ici à 2018, selon le centre Baird Equity Research.

« Il ne faut être fermé sur rien mais ce n’est sûrement pas une décision qui sera prise au niveau de Paris 2024 uniquement, notamment au niveau du programme des jeux », a poursuivi Etienne Thobois.

« Il y a d’autres pratiques qui sont très intéressantes », a-t-il ajouté, citant les sports connectés: « aujourd’hui je peux monter le (mont) Ventoux dans mon garage, pourquoi ne pas modéliser la course olympique aux jeux » pour « que vous puissiez faire la course depuis n’importe où dans le monde et recevoir votre dossard », a-t-il exposé.

Autre question à poser au CIO selon lui, « dans la logique d’aller vers le plus grand nombre, est-ce que ce n’est pas dommage de faire un marathon pour 80 personnes (…) pourquoi on ne pourrait pas y faire une épreuve de masse dans la foulée, et vous faites le marathon des jeux ».

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