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John-John Dohmen, hockeyeur superstar du Mondial 2018

On ne peut passer à côté de son portrait géant, présent aux quatre coins du Kalinga Stadium et des rues avoisinantes de Bhubaneswar, où se déroule actuellement la Coupe du monde de hockey. John-John Dohmen est bel et bien une superstar en Inde. « Mon trophée de meilleur joueur mondial en 2016 en est pour une grande part la raison », a expliqué le milieu de terrain des Red Lions, âgé de 30 ans.

« Les Indiens sont de vrais fans de hockey, et cela fait quelques années maintenant que je suis en équipe nationale. Ils me connaissent donc bien, d’autant plus qu’il s’agit de notre cinquième tournoi majeur en Inde », reconnaît le recordman absolu de sélections avec la Belgique (367). « Les Indiens aiment bien avoir des stars. On voit que depuis qu’un président indien est à la tête de la fédération internationale, ils essaient de mettre certains joueurs en valeur et plus en avant, surtout ceux qui remportent des prix individuels. C’est leur stratégie », a dit le quintuple champion de Belgique, dont quatre titres avec son club actuel du Waterloo Ducks.

« Je dois encore m’habituer au climat et au terrain »

Légèrement malade durant toute la préparation du tournoi, Dohmen a refait son apparition dès le début du match contre le Canada. « Je craignais un peu de ne pas pouvoir finir la rencontre, mais finalement j’ai tenu la distance. Je me suis toutefois abstenu de me lancer dans des aller-retour continus, ce qui est pourtant dans mes habitudes, et j’ai moins joué que mes partenaires. Je dois encore un peu m’habituer au climat et au terrain également, que je n’ai eu l’occasion de fouler qu’une seule fois avant le Canada en raison de ma maladie. Chaque tapis est différent. Cela prend toujours un peu de temps pour s’y habituer. Les rebonds, la vitesse ou la sensation au stick ne sont jamais les mêmes. » Médian récupérateur et créateur en compagnie de Felix Denayer, Simon Gougnard, Victor Wegnez et Nicolas De Kerpel, Dohmen apprécie sa fonction au sein de l’équipe. « Nous les médians, c’est notre job de récupérer les balles dans ce secteur. Notre priorité est de la récupérer le plus haut possible. Tout le monde est concerné. On est aussi très bien aidé par les attaquants. »

Même contre une équipe aussi offensive que l’Inde dimanche, la mission sera de faire douter l’entre-jeu adverse. « Si les Indiens perdent beaucoup de balles dans le premier quart-temps, ils perdront confiance et l’on verra moins leurs milieux par la suite », a encore précisé le vice-champion olympique, partant pour poursuivre sa carrière certainement jusqu’à Tokyo voire un peu plus longtemps encore.

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