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F1 – Webber: « Après la Malaisie, j’ai eu envie de tout arrêter »

Après 6 des 19 GP, Mark Webber (36 ans) se présente au Canada à la 5e du classement général. Son coéquipier chez Red Bull, Sebastian Vettel, est leader. Leur relation a fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines.

Au Grand Prix de Malaisie, Vettel a enfreint les ordres de l’écurie pour vous dépasser et enlever la course. Comment l’avez-vous pris ? Mark Webber : On est confronté à de nombreux défis durant une carrière. Je ne serais plus ici si je ne les avais pas surmontés. Mais, en réalité, à ce moment-là, j’ai eu envie de tout arrêter. Ça a été vraiment pénible. Évidemment, quand on veut atteindre le sommet en sport, il est normal d’être confronté à des difficultés. C’est ce qui confère du panache aux résultats.

Quelle est l’ambiance chez Red Bull, après la Malaisie, alors que Vettel a déclaré qu’il ne regrettait absolument pas son geste ? Tranquille. Nous nous sommes expliqués et nous avons clos le chapitre.

D’accord mais les propos de Vettel constituent quand même une attaque, alors que vous aviez soi-disant réglé le problème entre vous ?

Je ne veux pas parler constamment de cet épisode.

Il est quand même incroyable qu’un vétéran comme vous soit accusé d’infidélité par son propre coéquipier ?

Il m’est difficile de tout expliquer car ce qui s’est produit en Malaisie n’est qu’une partie de l’histoire.

Vous avez posté une photo de vous et de Fernando Alonso au restaurant. Ce n’était pas innocent…

Nous allons régulièrement dîner ensemble depuis 2001, à une époque où Twitter n’existait pas encore. J’ai également posté des tweets avec Jenson Button et d’autres pilotes. Mais, de fait, il s’agit ici de Fernando et tout le monde fait semblant de tomber de sa chaise.

Il ne faut donc pas y voir malice ?

C’est ce que fait toujours la presse, à l’affût de controverses.

Est-il possible que vous acheviez votre carrière chez Ferrari avec votre copain Alonso ?

Il ne faut jamais dire jamais, surtout en F1, mais je suis employé par Red Bull, avec lequel j’ai vécu de bons moments. J’ai toujours dit que je ne roulerais jamais pour une écurie plus modeste. Les grandes équipes sont plus attrayantes et motivantes à mes yeux.

PAR MIGUEL SANZ

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