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En Vendée, un championnat du monde d’équitation… sans cheval

Faire de l’équitation sans cheval… C’est le défi que vont relever des centaines de participants au championnat du monde de cheval à deux pattes, qui va se tenir le 29 septembre aux Herbiers (Vendée).

Le principe de cette compétition loufoque: une soixantaine d’équipes, composées de deux à six membres, vont s’affronter dans des épreuves de saut d’obstacle ou de dressage en chevauchant un bâton orné d’une fausse tête de cheval.

« C’est décalé mais sérieux. Il va y avoir une vraie compétition », prévient Philippe Maindron, l’organisateur. « Les candidats vont déjà devoir fabriquer leur cheval. On doit se présenter avec de beaux chevaux, bien dressés. Et les cavaliers vont devoir exceller en tout », assure-t-il.

Pour pouvoir concourir, chaque équipe a dû compléter un dossier de sélection dans lequel il était notamment demandé de recopier 20 fois « je serai champion du monde de cheval à deux pattes » ou encore de conjuguer le verbe « galoper » au plus-que-parfait du subjonctif.

Parmi les participants, Axel et Inès, qui assurent avoir des « équidés bipèdes, nourris avec des super-carottes, et qui ont suivi les meilleurs entraînements » ou encore cinq amis bretons, qui expliquent avoir dû mettre récemment un terme à leur carrière « à cause d’un contrôle anti-dopage ».

« Les candidats viennent de toute la France, mais aussi de Belgique, d’Espagne ou de Grande-Bretagne », poursuit Philippe Maindron, précisant qu’il demandera des attestations sanitaires à chaque cavalier « en raison de l’épidémie qui touche les chevaux en ce moment ».

La discipline, également appelée « hobby-horsing », compte des milliers d’adeptes en Finlande et ce « mondial » a d’ailleurs reçu le soutien de l’ambassade de Finlande en France.

« Curieusement, ils ont adoré. Ils ont vu le second degré de l’histoire. Ils ont aussi dit que c’était une belle façon de parler du hobby-horsing. Du coup, ils sont partenaires de l’événement. C’est énorme ! », lâche l’organisateur. La manifestation sera parrainée par l’acteur Guillaume Canet.

« Je pense que le cheval à 2 pattes a de très belles années devant lui. Je vais bientôt lancer une pétition pour que le cheval à deux pattes devienne une discipline olympique pour les prochains JO. C’est une vraie réponse aux problèmes de société », ironise Philippe Maindron.

Cet entrepreneur vendéen de 57 ans n’en est pas à son coup d’essai. Co-créateur du festival de musique de Poupet, à Saint-Malô du Bois (Vendée), il est aussi à l’origine de la Meule Bleue, une course à mobylette destinée à « lutter contre la morosité », réunissant des chefs d’entreprise et leurs salariés.

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