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En froid avec sa fédération, l’athlète italienne la plus médaillée de l’histoire des Jeux d’hiver pourrait renoncer à ceux organisés dans son pays

La shorttrackeuse Arianna Fontana, championne olympique du 500 m, est en froid avec sa fédération depuis qu’elle a choisi son mari, l’ancien patineur américain Anthony Lobello, comme coach et qu’elle s’entraîne en Hongrie/

L’Italienne Arianna Fontana, championne olympique du 500m en shorttrack, pourrait ne pas défendre son titre en 2026 à Milan-Cortina, à domicile en raison de tensions avec sa fédération. « Pour y aller comme athlète, plusieurs choses doivent changer », a expliqué Fontana au micro de Sky Sport, mardi, au lendemain de sa course.

Des tensions existent entre Fontana, 31 ans, et sa fédération nationale en raison du choix de la shorttrackeuse d’opter pour son mari, l’ancien patineur américain Anthony Lobello, comme entraîneur. Elle a même choisi de s’entraîner en Hongrie.

« Tout le monde a son opinion, j’ai la mienne. Je reste convaincue que choisir, il y a plusieurs années, Anthony comme entraîneur était le bon et le meilleur choix et la médaille d’or de hier soir en est la preuve », a expliqué Fontana. Les tensions avec sa fédération pourraient compromettre sa participation aux prochains Jeux, qui se tiendront en Italie, à Milan et Cortina d’Ampezzo. « Pour y aller comme athlète, plusieurs choses doivent changer. Je ne remets pas moi-même, mon entraîneur et ma famille dans la situation dans laquelle nous nous trouvions jusqu’ici. Ou les choses changent, ou nous nous reverrons dans un autre rôle », a résumé la shorttrackeuse. Avec son titre de lundi, dans une course où Hanne Desmet a terminé cinquième, Fontana a égalé, avec 10 médailles olympique, le record de Stefania Belmondo en tant que sportive italienne la plus médaillée dans l’histoire des Jeux Olympiques d’hiver, hommes et femmes confondus. Avec encore le 1.000m et le relais féminin à son programme, elle pourrait même devenir la seule détentrice de ce record et se rapprocher du record olympique absolu pour l’Italie, les 13 médailles de l’escrimeur Edoardo Mangiarotti (entre 1936 et 1952).

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