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Des super-héros futuristes comme mascottes aux Jeux Olympiques de Tokyo

Les organisateurs des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 ont annoncé mercredi la paire de mascottes choisie par les écoliers japonais pour incarner l’Olympiade: des personnages au style très manga, avec des oreilles pointues, de grands yeux rieurs et des « super-pouvoirs ».

Le duo « A », qui n’a pas encore de nom, a remporté haut la main les suffrages, récoltant plus de 100.000 votes dans quelque 16.700 écoles primaires du pays, soit plus que les deux autres paires finalistes réunies, selon les résultats dévoilés lors d’une cérémonie officielle.

Motifs en damier bleu pour les Jeux Olympiques, rose pour les Jeux Paralympiques, et silhouettes élancées, ces « yuru-kyara » (mascottes) sont censées avoir des pouvoirs magiques permettant de « se déplacer instantanément » n’importe où (pour la version olympique), de « parler au vent et aux rochers » et « de déplacer les objets d’un simple regard » (pour la version paralympique).

Au pays de Hello Kitty et de Pokemon, même les adultes raffolent de ces peluches géantes, aimant prendre la pose avec elles et se jetant sur les gadgets à leur effigie. Le marché annuel est estimé à quelque 17 milliards d’euros, selon des chiffres de l’institut d’études Yano en date de 2015. Les organisateurs de Tokyo 2020 ont chiffré les retombées économiques potentielles à 130 millions de dollars (106 millions d’euros).

Les mascottes des JO d’été de Tokyo, qui seront officiellement lancées à l’été 2018, tenteront de rééditer le succès de Soohorang, le petit tigre blanc, offert à chaque athlète sur le podium des Jeux Olympiques d’hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud. Ce sont les jeux de Grenoble en France qui ont les premiers lancé la mode des mascottes en 1968 avec Schuss le skieur.

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