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Artykov accuse un Français « d’avoir ajouté des produits dopants » dans ses aliments

L’haltérophile kirghize Izzat Artykov, qui avait terminé 3e, le 9 août aux Jeux Olympiques de Rio, du concours en -69kg, avant de se voir retirer sa médaille de bronze pour dopage, soupçonne un de ses concurrents d’être coupable dans cette affaire.

Izzat Artykov a indiqué vendredi qu’il soupçonne le Français Bernardin Kingue Matam, 8e de la compétition, d’avoir introduit des produits dopants dans sa boisson ou sa nourriture.

« Je vais bien sûr faire appel de la décision de me retirer ma médaille de bronze. C’est injuste », a-t-il expliqué à l’AFP. « Je soupçonne l’haltérophile français d’avoir ajouté des produits dopants à ma boisson ou ma nourriture. Tout ce tapage a commencé avec ses déclarations et ses doutes sur ma victoire ».

Bernardin Kingue Matam (8e) avait en effet raconté, après le concours, qu’il fallait « attendre le résultat des contrôles antidopage », pensant « pouvoir gagner bien quatre places, parce que les cinq premiers ne sont pas ‘clean' ».

Testé positif à la strychnine (stimulant), Izzat Artykov est devenu le premier médaillé des JO de Rio à être exclu pour dopage. Le TAS, le tribunal arbitral du sport qui se retrouve délocalisé au Brésil à l’occasion des Jeux, avait annoncé son exclusion et le retrait de sa médaille jeudi.

Dans un communiqué, l’agence kirghize pour la Jeunesse et les Sports a annoncé que la Fédération kirghize d’haltérophilie « prépare un appel devant le Tribunal arbitral du sport » contre l’exclusion de son athlète.

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