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Allyson Felix peut viser un doublé historique

Bonne nouvelle pour la sprinteuse américaine : le CIO a adapté l’agenda de Rio. Elle peut donc espérer devenir la troisième femme à signer le doublé olympique 200 et 400 mètres.

Les séries du 200 mètres du soir sont déplacées au matin du lundi 15 août. Allyson Felix ne doit donc plus courir ces séries, prévues à 20.30 heures, et la finale du 400 mètres à 21.45 heures. Ce délai, trop court, aurait réduit à néant ses chances en finale du tour de piste. Bob Kersee, son coach, a vivement remercié le CIO et l’IAAF.

« Allyson rêve depuis toujours de ce doublé historique. » Max Siegel, le CEO de la fédération américaine, avait mis la pression. « Cette tentative va accroître l’intérêt du programme athlétique. » Felix est une des rares stars féminines sur piste, grâce à son sourire désarmant et à ses jambes de gazelle.

L’Américaine n’a pas encore gagné son pari. Elle doit d’abord se qualifier pour les JO via les trials d’Eugene, début juillet, même si ça ne devrait pas poser de problème. A Rio, elle a de grandes chances de s’imposer sur 400 mètres. Felix a établi un record personnel au Mondial de Pékin en 49.26, gagnant la course avec aisance.

Son principal obstacle ? Sa rivale sur 200 mètres, Dafne Schippers. Felix, championne olympique en titre et triple championne du monde sur cette distance, s’était concentrée sur le tour de piste à Pékin, le doublé étant inconciliable. En finale du 200 mètres, la Néerlandaise avait établi le troisième chrono de tous les temps : 21.63, soit six centièmes de moins que le record personnel de Felix, qui date de 2012. En outre, Schippers continue à se distinguer cette saison : elle a déjà réalisé quelques fameux chronos en salle.

Si Felix parvient à battre la Néerlandaise, lors de la finale du mercredi 17 août, et qu’elle enlève l’or deux jours plus tôt en 400 mètres, elle deviendra la troisième femme à gagner ces deux distances aux JO, après Valerie Ann Brisco-Hooks à Los Angeles en 1984 et la Française Marie-José Perec à Atlanta en 1996.

Par Jonas Creteur

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