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Anderlecht : Lucien D’Onofrio comme Constant Vanden Stock ?

Avant de devenir président d’Anderlecht, Constant Vanden Stock passa brièvement par… le Club Bruges, où des résistances internes le découragèrent vite. Lucien D’Onofrio vivra-t-il la même chose au Sporting ?

Sport/Foot Magazine publiera demain un dossier très attendu sur l’idylle Anderlecht – Lucien D’Onofrio. Cette affaire continue à faire couler pas mal d’encre mais la presse a généralement oublié de faire un rapprochement avec un événement intéressant de l’histoire du football belge.

En 1951, après avoir joué à Anderlecht et à l’Union Saint-Gilloise, Constant Vanden Stock devient sélectionneur des scolaires et des juniors d’Anderlecht. Puis, il préside brièvement La Forestoise (D3) avant de revêtir le costume de sélectionneur des Diables Rouges de 1958 à 1968. Anderlechtois pur jus, il accepte alors un poste d’administrateur au Club Bruges et même de directeur technique de l’équipe première. C’est lui qui demande à Michel Pavic de coacher Bruges mais ce fut un échec.

Après quelques mois, le Bruxellois constate qu’il n’est pas le bienvenu à Bruges où il est confronté aux différents clans brugeois qui ne veulent pas lui céder un pouce de terrain. Rejeté et découragé par cette résistance interne, il rentre chez lui et retrouve le sourire à Anderlecht où il accède à la présidence en 1971.

Bruges n’était pas sa tasse de thé et, s’il intègre un jour l’organigramme mauve, Lucien D’Onofrio ne vivra-t-il pas les mêmes problèmes de « résistances internes et de différences culturelles » que Constant Vanden Stock autrefois à Bruges ?

Pierre Bilic, Sport/Foot Magazine

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