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Affaire Meteb au Standard: rien n’est réglé

La presse a annoncé que le dossier du transfert chaotique et raté d’Emad Meteb au Standard était une affaire classée. Mais il n’en est rien: ce n’est pas parce que Meteb a proposé une transaction que le Standard l’a acceptée.

Tous les journaux ont annoncé ces derniers jours que le dossier d’Emad Meteb au Standard était définitivement réglé. L’attaquant égyptien avait signé à Sclessin avant de faire vite ses valises et de rentrer définitivement chez lui. Le Standard estimait avoir droit à un million d’euros en guise de dédommagement pour rupture de contrat et la presse a signalé qu’un deal avait été trouvé entre les deux parties: Meteb verserait 500.000 euros aux Liégeois et l’affaire serait classée, elle n’irait pas à la FIFA. L’info avait été donné par l’agent de Meteb.

Mais jeudi, Pierre François, le directeur général du Standard, nous a signalé que c’était faux: « Meteb cherche une solution transactionnelle avec nous mais rien n’est réglé ». Quand nous avons fait remarquer à Pierre François que le Standard avait de toute façon fait la bonne affaire de l’été puisqu’il allait encaisser un petit pactole sans avoir rien dû dépenser pour Meteb (en fin de contrat dans son club égyptien), il n’a pas acquiescé: « Je ne vois pas les choses comme ça. Nous voulions un joueur, nous ne l’avons pas. Donc, ce n’est pas une bonne affaire, en tout cas sur le plan sportif ».

Quant à savoir si Al-Ahly, l’ancien et probable futur club de Meteb, était derrière la manoeuvre, le patron liégeois nous a répondu: « Les gens d’Al-Ahly sont de toute façon suffisamment intelligents pour ne pas apparaître en première ligne dans cette affaire ».

Pierre Danvoye

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