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A la rencontre de la femme forte derrière Wouter Vrancken: « Autrefois, lorsqu’il était ému, il se renfermait sur lui-même. »

On connaît tous Wouter Vrancken, l’ancien entraîneur de Malines, désormais à Genk. Mais qui est la femme forte qui se cache derrière le coach à succès, qui reste lui-même en toutes circonstances? À la rencontre de son amie d’enfance, Karen Pittomvils, qui est devenue sa femme.

Il fait gris et brumeux. En cette période qui précède Noël, les jours raccourcissent et l’obscurité est de plus en plus présente. Cet après-midi là, quelques bougies illuminent déjà le foyer des Vrancken. Karen Pittomvils nous fait pénétrer dans leur confortable maison de Brustem, près de Saint-Trond. En temps normal, Trixx et Vita traînent ici aussi, mais les deux springers anglais ont été éloignés pour un moment. Le plus jeune est un chiot de sept mois et fait encore pipi à l’intérieur quand il voit des personnes qui lui sont étrangères. Ce printemps, ils ont dit au revoir au premier chien de la famille: Koda. «Les chiens font vraiment partie de la famille», révèle Karen. «Le décès de Koda a donc eu un impact énorme, surtout sur notre fille Manou. Enfant, elle passait des heures à lui parler. C’était presque une thérapie…»

Le décès de ses grands-parents a été très difficile pour Wouter. Il avait passé beaucoup de temps avec eux.» KAREN PITTOMVILS

Son mari Wouter et ses enfants Manou (seize ans) et Jesse (neuf ans) sont absents de la maison aujourd’hui. Et l’aînée, Anouck (18 ans), vit en kot depuis cet automne. Donc notre conversation de cet après-midi se déroule exclusivement avec Madame Pittomvils: qui est la femme aux côtés de Wouter Vrancken? Elle nous sert du thé et du café, puis s’assoit à la longue table de la cuisine, où habituellement on ne parle jamais de football. «Bien sûr, il arrive que les enfants racontent comment ils ont vécu le match, mais à part ça… Jamais. Je ne connais pas la composition de l’équipe à l’avance», dit-elle en riant. «Wouter s’assure également de terminer son travail avant de rentrer à la maison. Il a de longues journées et ce n’est que lorsque tout est terminé qu’il rentre. Il n’a pas à s’inquiéter de quoi que ce soit ici, et quand il a un jour de congé, on sort ensemble. Je sais qu’il est devient nerveux lorsqu’il reste à la maison. Dans ce cas, rien de tel que de mettre le nez dehors ensemble. On va déjeuner ou se promener. Histoire de faire quelque chose. J’organise les activités à l’avance, je sais que c’est important pour lui.»

«Wouter m’intriguait»

C’est réglé comme du papier à musique. Karen rit. «Oui, c’est vrai. Mais on a dû travailler dur pour ça». Vrancken en a également parlé plus tôt cette année, dans la conversation que nous avons eue avec lui à l’époque. «Au début, on est amoureux et tout est amusant», avait-il déclaré dans cette interview.

Oui, c’était un amour intense, acquiesce Karen. «Une énorme attraction.» À Saint-Trond, où Vrancken jouait en équipe Première et où Karen accompagnait son père, un vrai supporter, quand elle était enfant. Mais à l’époque, Wouter Vrancken n’était pas plus que «ce numéro 2» sur le terrain. Ce n’est que lorsqu’il a commencé à entraîner l’équipe de son petit frère qu’elle l’a vu de près. «Je n’avais pas de véritable hobby et j’adorais aller voir jouer mon petit frère avec mes parents. En bord de terrain, je retrouvais d’autres frères et sœurs, des enfants de mon âge, et lorsque Wouter est devenu entraîneur, j’y allais un peu plus souvent. (Elle rit) Il m’intriguait. Il était espiègle et n’hésitait pas à s’affirmer. Ça m’attirait énormément. Moi, j’étais plutôt douce. Ce dont je me souviens aussi très bien, c’est que sa façon d’entraîner m’avait déjà interpellée. Ilestbon, celui. Mais qu’est-ce que ça signifiait, à l’époque? Pourtant, j’ai vu à quel point les joueurs l’admiraient, comment ils captaient ce qu’il leur enseignait, ce qu’il disait…»

Et cette histoire qui se serait passée lorsqu’elle a été élue Miss STVV? Elle rit. «Il y avait déjà quelque chose entre nous à l’époque. Mais le soir de l’élection, lorsque j’ai été plébiscitée de manière totalement inattendue, on a dansé ensemble au Swingin à Saint-Trond. C’était la première fois qu’on avait un vrai contact.» Ils ont commencé à s’envoyer des messages. Cinq textos par jour, c’était le maximum à l’époque. «Et puis, il fallait aussi se tenir près de la fenêtre pour être joignable.»

Depuis lors, ils sont inséparables. Et ses parents, surtout son père, étaient ivres de bonheur. Mais aujourd’hui, Vrancken est entraîneur à Genk, le rival de Saint-Trond… C’est évidemment un peu plus délicat, mais ils en rigolent la plupart du temps. «Ils sont vraiment très fiers. Lorsque la presse le cite comme futur sélectionneur national – ce ne sera pas le cas, notez-le – ils rayonnent, ils ont vraiment la banane.»

«Notre relation a évolué»

Le garçon qu’elle a croisé à l’époque n’est plus l’homme qu’elle connaît aujourd’hui. Tout comme elle n’est plus cette fille, non plus. «Quand quelqu’un prétend que sa relation est toujours sans nuage, je suis sceptique. Wouter et moi sommes incroyablement proches, depuis 22 ans, mais notre relation actuelle ne peut être comparée à celle qu’on avait autrefois. On était si jeunes, si immatures. On s’est déjà violemment disputés, mais c’est précisément grâce à ça qu’on s’est retrouvés et qu’on a retrouvé l’équilibre.»

Ils ont appris à se connaître de mieux en mieux en se regardant eux-mêmes dans le miroir. Karen a été la première à le faire. Il y a une quinzaine d’années, elle est entrée en contact avec la «spiritualité», un mot qui avait un arrière-goût désagréable. «On pense souvent que ça aide à déconnecter. Mais j’ai toujours gardé les pieds sur terre.»

On s’en tient donc au développement personnel ou à la sensibilisation, car c’est de ça qu’il s’agit, dit-elle. Elle avait 27 ans et était dans une mauvaise passe. Pendant cette période, elle a dû faire le point pour s’en sortir. Elle a connu une évolution importante. «Il y a une Karen d’avant et une Karen d’après cette période. J’étais une adolescente et je suis toujours restée très douce, mais à partir de ce moment-là, ce n’était plus possible. Je n’étais pas bien dans ma peau. C’était une période très difficile, mais j’avais besoin de passer par là pour devenir celle que je suis maintenant.» Elle estime que ça a été un tournant. «J’ai pris conscience de beaucoup de choses et j’ai appris à m’endurcir. Je fixe mieux mes limites. Je suis incroyablement indulgente aussi, ce qui fait que je me suis parfois retrouvée sur la touche. J’ai dû apprendre tout ça, et ça reste un défi.»

Elle a découvert qui elle est et ce qu’elle veut vraiment. Elle s’est mise au yoga, est devenue esthéticienne holistique et pratique également le reiki. Et Vrancken? Il a grandi en même temps qu’elle. Parce que: «Si l’un des deux change, soit on se repousse, soit on s’attire encore davantage.»

Mais Wouter s’est ouvert à son mode de vie et ils ont déjà suivi des cours ensemble. Sur la communication et le développement, par exemple. Bien que son mari continue de voir le monde de façon plus matérialiste qu’elle. Dans cette même interview, l’hiver dernier, il avait déclaré: «C’est dû au fait que je suis actif dans le football. La spiritualité est un tabou là-bas et je ne me vois pas l’introduire pour le moment, mais comme ma femme aborde souvent les choses de manière immatérielle, ça me stimule. Ça me fait réfléchir et ça a un impact sur mon développement.»

«Mais il y en a vraiment, des joueurs ou des membres du staff qui regardent davantage que l’aspect physique», estime Karen. «Ils ne le disent peut-être pas tous à voix haute, mais lorsque je vais au match, je me retrouve toujours dans des conversations qui ne sont pas aussi superficielles que la façon dont le football est souvent dépeint.»

«Dans un village, c’est difficile de s’affirmer»

L’évolution la plus importante qu’elle a constatée chez son mari est son adoucissement. Wouter Vrancken sait toutefois se montrer très clair. Avec lui, on sait toujours où il veut en venir. Il peut même se montrer dur. Du moins, c’est ainsi que sa femme, très sensible, le ressent.

Le football l’a endurci. Heureusement, ça lui a aussi appris à se défendre. Parce qu’au fond, c’est un garçon très gentil. Avant, il était timide, pas toujours sûr de lui. Un gamin typique de village. Ses parents l’ont élevé de manière protectrice. «On vient tous les deux d’un village», dit sa femme. «Moi de Velm, lui de Rijkel, deux entités proches de Saint-Trond. Et plus on vous confine en vase clos, plus il devient difficile d’affirmer sa personnalité. Surtout lorsque vous êtes un garçon qui joue au foot, et que votre entraîneur vous traite de rouquin. Il en a souffert à l’époque, mais aujourd’hui il est content d’être passé par là.» Vrancken nous l’expliquait l’année dernière: «Je me suis contenté de ce que j’avais pendant très longtemps, au lieu de déployer mes ailes. (…) Pour cette raison, je suis très reconnaissant envers le football: sans lui, je n’aurais pas pu m’affirmer.»

On vit dans une société où on travaille en moyenne de l’âge de vingt ans à plus de soixante. C’est une très longue période durant laquelle beaucoup de personnes oublient de profiter de la vie.» KAREN PITTOMVILS

«Lorsque j’ai rencontré Wouter à Saint-Trond, il s’était déjà affirmé», se souvient Karen. «On peut le constater le long de la ligne, aujourd’hui – ou, à l’époque, sur le terrain lorsqu’il jouait encore. Il s’est un jour comparé à son grand-père: un petit cœur, mais aussi quelqu’un qui peut répondre très brutalement. D’un côté, lorsqu’il s’affirmait, ça m’attirait, mais d’un autre côté, je pouvais aussi me sentir attaquée par moments. Alors, oui: il avait certainement besoin du football pour pouvoir s’épanouir personnellement, mais c’était aussi un moyen pour lui de ne pas avoir à montrer ce côté doux qu’il avait en lui.»

«Il se sentait chez lui chez ses grands-parents»

Elle sourit aux histoires que sa grand-mère lui racontait. Jean et Roza Vrancken habitaient à un jet de pierre de la maison parentale, avec la chaussée qui séparait les deux maisons. Son école se trouvait du même côté que sa maison, mais il traversait quand même la route très fréquentée tous les matins pour saluer ses grands-parents: «Je vais à l’école, hein» criait-il par la fenêtre. «Il se sentait chez lui là-bas», dit sa femme. «Après l’école, sa grand-mère préparait des fruits frais, des crêpes… Il rampait à genoux pour la rejoindre. Petit garçon, il était très sensible.»

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«Parfois, quand je regarde en arrière, je me demande pourquoi je doutait autant», nous disait Vrancken. «Mais c’était un processus. Cette incertitude fait partie de moi.»

Aujourd’hui, il sait quand il doit déployer son côté doux ou quand, au contraire, il doit se montrer dur, affirme Karen. «Je vois ce côté doux revenir de plus en plus. Avant, lorsqu’il était ému, il se fermait. Maintenant, il peut en parler. Parfois même mieux que moi. Je peux presque m’entendre parler à travers lui et penser: hmm… je devrais faire ça plus souvent. Il me rappelle les choses que je défends.» Moment de silence. «J’aime constater ce qu’il a appris au fil des ans, à partir de ce que je lui ai transmis. Il n’intégrera pas la spiritualité dans sa vie comme moi. Je vois les gens que je rencontre, les difficultés que je rencontre et les signes que je reçois comme des messages, des leçons. Je ramènerai toujours ça à moi-même. Il le fait aussi, mais sans y penser autant que moi.» Quel est pour elle le but de tout ça? «C’est simple: grandir. Chaque difficulté ou revers est une occasion d’évoluer. C’est tellement beau. C’est exactement comme ça que Wouter voit les choses.»

«Maman, pourquoi vivons-nous?»

Alors que Vrancken y a été initié par sa femme, Karen avait l’habitude de s’interroger sur l’essence de la vie. Elle se souvient exactement comment ça s’est passé. «J’ai vu l’émission sur VTM intitulée Moeder, waaromlevenwij? (Maman, pourquoi vivons-nous? ) Cette phrase est entrée en moi. J’ai pensé: c’est vrai, pourquoi sommes-nous en vie? Cette question ne m’a jamais quittée lorsque j’étais enfant, et je me la pose toujours aujourd’hui.»

Non, elle n’a pas encore trouvé la réponse, du moins pas pour le «nous» de la phrase. Mais bien personnellement. «Pour moi, la réponse est ce développement, cette prise de responsabilité en tant que personne. Dans ce cas, je pense qu’on est déjà dans le bon. Je suis à la fois une mère et la femme de Wouter. Bien sûr, j’ai aussi ma propre vie, mais je me sens vraiment mère à part entière. L’aînée des enfants est plus proche de mon caractère, en termes d’indulgence, mais son côté structuré, c’est tout Wouter. Moi, je suis chaotique. Manou est très spirituelle dans ses réponses, comme lui. Mais il semble y avoir un lien supplémentaire entre moi et le cadet et celle du milieu, et entre Wouter et l’aînée. Si je ne suis pas équilibrée, ces deux-là ne le sont pas non plus. Et Anouck a encore plus les traits de caractère de Wouter.»

Autrefois, lorsque Wouter était ému, il se renfermait sur lui-même. Maintenant, il peut en parler. Parfois même mieux que moi.» KAREN PITTOMVILS

Pour eux, la famille passe avant tout. Le football ne vient qu’après. Il y a quelques semaines à Rome, ils étaient encore cinq. Maintenant que l’aînée a quitté la maison depuis cet automne, la composition de la maison a changé. «Quand les enfants étaient petits, j’avais l’habitude de faire avec eux la gratitude du jour. On a repris ça à Rome: Quel a été le moment fort, de quoi êtes-vous reconnaissant? Ils ont répondu à l’unanimité: Ce moment-ci, juste manger à nous cinq et rire ensemble. Wow, c’est ça. C’est pour ça que je le fais. C’est pour ça que nous le faisons.»

«On devait se rencontrer»

«On vieillit ensemble, n’est-ce pas, avec ses enfants. De nombreux couples se perdent lorsqu’ils ont des enfants, puis se retrouvent après la retraite: Qui es-tu, en fait? On surveille ça de très près. On s’imagine déjà, en tant que grand-mère et grand-père, assis dans le fauteuil. Formidable! (Ellerit) Les lundis et mardis, Wouter est généralement libre et on prend place parmi les pensionnés pour déjeuner – qui est libre le lundi? Puis on se dit: c’est ce qu’on fera plus tard, tous les deux. À la différence près qu’on le fait déjà maintenant. On vit dans une société où, en moyenne, on travaille de l’âge de vingt ans jusqu’après soixante ans ; c’est une très longue période et beaucoup de gens oublient de profiter de la vie pendant ces années.»

Jean et Roza leur ont donné le meilleur exemple. «Ils étaient toujours ensemble, profitaient de leur temps libre en tant que couple. Merveilleux à voir. Ils ne pouvaient vraiment pas vivre l’un sans l’autre.» Il y a quelques semaines, Roza est décédée, presque trois ans après son mari Jean. «Ça a été très difficile pour Wouter. Comme je l’ai dit: il se sentait chez lui lorsqu’il rendait visite à ses grands-parents. Il est toujours en train de faire son deuil. Se dire qu’après toutes ces années, ils sont de nouveau ensemble, ça aide.»

Et pour eux aussi. «Plus longtemps on est ensemble, plus on reste proches. Je constate aussi, au fil de cette conversation, combien il est difficile de me replonger à l’époque où j’avais 18 ans. Je le revois alors devant moi, lorsqu’il avait vingt ans. On était deux personnes totalement différentes, on menait des vies totalement différentes.» Et pourtant, il y a toujours un lien qui les rapproche, à n’importe quel moment et quel que soit le stade de développement dans lequel ils se trouvent. «Wouter est mon âme sœur. Je crois vraiment qu’on devait se rencontrer. On avait besoin de se rendre plus forts l’un l’autre. Et on le fait encore tous les jours. J’apprends toujours à mieux connaître Wouter.»

«Je suis dans la tribune comme Wouter est le long de la ligne»

Karen Pittomvils n’est pas fan de football, mais elle suit bien sûr de près les exploits de son mari. Si Wouter Vrancken est à Malines, elle a un cœur jaune et rouge, et s’il entraîne Genk, elle est bleue et blanche. Et à fond. «À partir de maintenant, je me retiens un peu», dit-elle. «À Malines, j’y allais à fond. À un moment donné, je me suis dit que je devais me protéger. C’est plus fort que moi: je suis totalement absorbée par l’intensité du match et quand je ressens une injustice, je deviens folle. Je ne peux vraiment pas le supporter. Wouter est pareil. La manière dont il se comporte le long de la ligne, c’est exactement la manière dont je me comporte en tribune.»

«On était tout aussi heureux sans football»

Dans l’interview que Wouter Vrancken a accordée à Sport/Foot Magazine en début d’année, il a déclaré être très ouvert d’esprit dans son travail de formateur. Là où beaucoup ont peur de perdre leur emploi, leur identité, il croit que «la vie est prédestinée», comme il le dit. «Je ne suis plus entraîneur? Qu’il en soit ainsi. Si demain on me dit de quitter le club et que personne ne veut de moi, je partirai et je ferai autre chose.» Tout comme il a déjà disparu du football pendant des années après sa carrière parce qu’il ne supportait plus «ce monde plein d’hypocrisie.»

Il n’est donc pas attaché à son statut. Et c’est là son secret en tant que coach. L’aspect humain passe toujours en premier lieu. «Il fait simplement son travail, sans crainte. Et donc, sans politique ni agenda caché. Il communique toujours très ouvertement, chacun sait exactement ce qu’il peut attendre de lui. Que ce soit le conseil d’administration, les joueurs ou le préposé au matériel: il attend de chacun qu’il remplisse sa tâche. Et il ne se privera pas de le dira lorsqu’ils ne l’accomplissent pas. Après, l’homme avec le cœur sur la main prendra de nouveau le dessus. (voir article principal)

Pourtant, sa force réside principalement dans cet autre aspect de lui, plus doux. Car il ose afficher son côté vulnérable. «Il ne supporte pas que des choses se passent derrière son dos. Il déteste ça. C’est peut-être une chance qu’il ait rejoint les bons clubs à cet égard, mais il a développé ce profil. Les clubs savent ce qu’ils obtiennent avec lui. Il attire ce qu’il dégage lui-même.»

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