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Witsel :  » Hazard a fermé la bouche de ceux qui le critiquaient ! « 

Stephane Vande Velde

Eden Hazard, les Diables Rouges, son futur mais aussi le Standard. Axel Witsel s’est livré à Sport/Foot Magazine. Extrait.

Il fait partie intégrante de cette génération qui a pris les rênes de l’équipe nationale très jeune et qui est donc appelée dans les prochaines années à battre tous les records de sélections. Axel Witseln’a que 26 ans et pourtant, vendredi, au Pays-de-Galles, il fêtera sa 60e cap. L’occasion était donc belle de le rencontrer.

Comment juges-tu la campagne actuelle ?

Bonne mais aurait pu faire mieux. On est premier et dans l’optique de cette première place, le prochain match au Pays-de-Galles sera super important pour prendre le large.

As-tu l’impression que le groupe a progressé depuis la fin de la Coupe du Monde ?

On a beaucoup plus confiance en nous. Mais une donne a changé : il n’y a plus d’effet de surprise. Toutes les équipes nous attendent, connaissent nos qualités, savent qu’on a des grands joueurs. On doit s’adapter à ce changement.

En un an, y-a-t-il des individualités qui ont pris de l’ampleur ?

Eden Hazard ! Je pense que l’année qu’il vient de faire va fermer la bouche à tous ces gens qui le critiquaient quand il revenait en équipe nationale. Il a été le meilleur joueur de Chelsea, le meilleur joueur du championnat anglais. A chaque match, il a été dangereux et décisif. Il a vraiment pris une autre ampleur par rapport à ses deux premières années en Angleterre.

On a soulevé le fait que vous jouiez moins avec lui en équipe nationale que ses coéquipiers à Chelsea. Penses-tu que vous devez corriger cela ?

C’est vrai qu’à Chelsea, l’équipe joue pour lui car elle sait qu’il peut faire la différence à tous moments, dès qu’il a le ballon dans les pieds. En équipe nationale, il n’a pas encore atteint ce niveau mais nous, nous sommes persuadés qu’il peut faire ici ce qu’il fait à Chelsea. Et si on ne passe pas uniquement par lui, c’est qu’on sait qu’on dispose également d’autres joueurs capables de faire la différence. La saison de De Bruyne a, par exemple, été fantastique. Il n’y a pas d’autres mots ! 21 assists, pfff

Gardes-tu un oeil sur le Standard ?

Un petit peu. La télévision russe ne passe pas les matches. Il faut que je regarde en streaming. C’est vraiment dommage ce qui est en train d’arriver. C’est mon club de coeur. C’est là que j’ai fait toute ma formation. Et le voir à la position qu’il occupe aujourd’hui, ça me fait mal.

Pourtant, il est 4e et européen…

Oui mais pour moi, il n’a pas une équipe capable de rivaliser avec Anderlecht et Bruges. Il ne lutte pas avec les mêmes moyens. A partir du moment où Lucien D’Onofrio a quitté le Standard, je n’ai plus eu le sentiment qu’il s’agissait du même club. S’il était resté, le Standard serait toujours au top. Il avait cela en lui, c’était son club de coeur, il connaît le football et sait comment le milieu fonctionne. Il avait réussi à monter une super équipe.

Tu pourrais revenir un jour au Standard ?

Je ne pense pas encore à ma fin de carrière. Je n’ai que 26 ans.

Pourrais-tu te retrouver un jour dans le cas de Steven Defour ?

Non, ça ne pourrait jamais arriver. Si je fais ça, je dois déménager de Liège (Il rit). Je comprends et ne critique pas son choix – même si on l’a charrié entre nous – car si le Standard ne lui a rien proposé, que voulez-vous qu’il fasse ? Mais moi, j’éviterai de faire un tel choix.

Par Stéphane Vande Velde

Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Axel Witsel dans votre Sport/Foot Magazine

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