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Vanaken: « On parle trop du Brésil à mon sujet »

Lorsque Hans Vanaken touche le ballon, la vie défile au ralenti: simplicité, intelligence, talent. « Non, les clubs qui ne m’ont pas découvert en D2 n’ont pas commis d’erreur », dit celui qui sera probablement le footballeur le plus convoité du mercato d’été.

Etes-vous surpris d’avoir dû patienter aussi longuement avant de vous voir accorder une chance au plus haut niveau ? Hans Vanaken : Non, je ne me suis jamais estimé trop fort pour la D2. Ces questions ne se posent que maintenant, parce que je reste sur une grosse saison. Mon évolution est logique : une bonne saison en D2, un an pour confirmer, puis un transfert à Lokeren. Les clubs qui ne m’ont pas repéré plus tôt n’ont pas commis d’erreur. D’ailleurs, qui dit que j’aurais percé si j’étais parti directement dans un grand club ?

Vous pensiez même que Lokeren, c’était un peu haut pour vous. Et qu’il aurait mieux valu débuter à Charleroi.
Lokeren avait disputé les play-offs I, il a fallu me convaincre. Mais quand j’y repense, c’est vrai que c’est un club plus stable que Charleroi ou le Beerschot, qui avaient été cités aussi.

Avant la finale de la Coupe de Belgique, vous avez connu un petit passage à vide. C’était logique, non ?
Avec tous ces matches en semaine, j’ai senti venir la fatigue, surtout à l’entraînement. Il ne faut pas oublier que j’ai presque toujours joué 90 minutes. Le match de suspension avant la finale de la Coupe m’a fait le plus grand bien. Maintenant, je me sens à nouveau en pleine forme.

Les tests démontrent que, physiquement parlant, vous êtes le deuxième joueur de Lokeren.
Seul Dennis Odoi a fait mieux que moi. Je trouve que c’est important car il n’est pas normal de devoir être toujours remplacé après une heure.

Beaucoup de gens ont donné leur avis à votre sujet en cours de saison. Certaines opinions vous ont-elles plu ou dérangé ?
Filip Joos (journaliste à la VRT, ndlr) a dit un truc très compliqué mais très positif. Je l’ai enregistré sur mon iPad. Ma grand-mère collectionne tous les articles, comme elle le faisait pour mon père. Je trouve qu’on parle un peu trop du Brésil, à mon propos. C’est trop tôt. Bien sûr, je ne dirais pas non mais je n’y pense pas.

Vous n’avez même jamais été sélectionné en équipes d’âge. Ça vous dérange ?
Non. Je suis sélectionné en Espoirs mais je n’y joue pas beaucoup. Contre la Serbie, je suis entré à un quart d’heure de la fin.

Dans cette équipe, il y a aussi Dennis Praet, Paul-José Mpoku et Thorgan Hazard, qui seront un jour vos concurrents. Comment cela se passe-t-il entre vous ?
Ils parlent plus avec moi qu’avant et je les comprends. Avant, personne ne me connaissait. Maintenant, je sens qu’on me respecte.

Retrouvez l’intégralité de cette interview dans Sport/Foot Magazine, cette semaine.

Matthias Stockmans

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