© Belga

Scifo : « je rêve d’entraîner un jour Anderlecht »

Enzo Scifo s’apprête à affronter Anderlecht, son club de coeur. Le coach de Mons en a profité pour se confier à Het Laatste Nieuws sur différentes thématiques en passant de son actualité montoise à ses rêves de coach.

« Anderlecht, c’est la première affiche de l’année », expose Enzo Scifo à Het Laatste Nieuws. « Le premier test, c’était il y a deux semaines face à Lokeren. Un examen réussi pour Mons car nous méritions cette victoire au Dakman. Je veux voir mon équipe réitérer cette prestation sur la pelouse d’Anderlecht. » La prestation face aux Waeslandiens avait impressionné et c’est en équipe invaincue que Mons se présentera sur la pelouse des Mauves. Reste à savoir s’ils tiendront le choc face à Mbokani et compagnie.

« J’attends désormais que Perbet se comporte comme un professionnel »

L’affaire Perbet secoue toujours autant l’Albert. Cela fait désormais deux mois que le départ du Français est annoncé, mais que rien ne bouge. Du côté du staff on ne sait que faire, Perbet n’a pas la tête à Mons. Il a passé son mois de juillet à discuter avec la direction de l’Albert et des candidats acquéreurs plutôt qu’à s’entraîner. Cantonné sur le banc Scifo attend deux choses : qu’il parte, afin que le coach puisse enfin avoir les renforts offensifs prévus ou qu’il se concentre définitivement sur les Dragons.

« J’attends une réaction de vrai professionnel de la part de Jérémy Perbet », clame le coach de l’Albert. « La direction m’a dit qu’il partait. Je lui avais donc déjà trouvé un remplaçant, mais je devais attendre le départ de notre attaquant pour concrétiser le transfert. Finalement Perbet n’est pas parti et son successeur n’a pas pu arriver. Ça ne devrait pas se passer comme ça et Jérémy devrait continuer sur l’élan de la défunte saison. Malheureusement ce n’est pas le cas. Perbet n’est plus le même que celui qui a terminé meilleur buteur. »

« Scifo ne manque pas à Anderlecht

Avec ou sans Perbet, Scifo aurait à coeur de tenir la dragée haute au club qu’il aime toujours, mais qui l’a délaissé depuis qu’il n’y joue plus. « Ça ne me fait un peu mal, mais ils doivent avoir une bonne raison pour ne pas faire appel à moi. À mon avis je ne réponds pas au profil recherché. »

Pourtant, si Enzo Scifo a un objectif dans sa carrière, c’est de redevenir une icône anderlechtoise. Une seule solution : y devenir un coach à succès. « Bien entendu, je rêve de devenir un jour l’entraîneur d’Anderlecht. J’ai toujours une sensation de peur quand je suis au Stade Constant Vanden Stock. J’y ai tout vécu, le pire et le meilleur. »

« Chaque match est un exam d’entrée »

Autre objectif pour un coach, devenir sélectionneur national. Enzo Scifo ne cache pas qu’il souhaiterait être à la place de Marc Wilmots à la tête des Diables Rouges. « Je ne suis pas jaloux pour autant. Je soutiens la nomination de Marc de tout coeur », explique-t-il à HLN.

Mais que lui manque-t-il finalement pour gravir les échelons ? Certains ont leurs idées. Son manque de poigne en fait partie. Quant à lui, il se demande pourquoi les gens n’arrivent pas à croire en ses capacités.  » Cette question je me la suis souvent posée, à tel point que je commençais à avoir des hésitations. Ce n’est pas facile, j’ai l’impression que chaque match est mon premier, comme si je passais un examen d’entrée. »

Sportfootmagazine.be

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire