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Pourquoi Venanzi reprend le Standard

Stephane Vande Velde

Bruno Venanzi, vice-président du Standard depuis le mois de novembre, et co-fondateur de l’entreprise énergétique, Lampiris, a donc officialisé ce matin le rachat des parts de Roland Duchâtelet, arrivé à la tête du club liégeois il y a quatre ans.

Dès son intronisation en novembre, Venanzi avait demandé certaines garanties de la part de Duchâtelet. En plus d’une autonomie de travail (pas question de travailler uniquement sous injonction du président), il avait obtenu l’accord tacite de Duchâtelet de le tenir au courant des offres de rachat.

Le but de Venanzi était clairement de s’imprégner de la gestion du Standard – d’investir la place – avant d’éventuellement se positionner pour le rachat du club.

Alors que dans un premier temps, il voulait attendre la fin du mandat de la Banque Rotschild (organisme mandaté par Roland Duchâtelet afin de débusquer des acheteurs) en novembre 2015 pour bouger – cela lui permettait de négocier en direct avec Duchâtelet et de faire baisser les prix puisque la banque n’aurait pas trouvé d’acheteur-, il a décidé d’accélérer pour pouvoir mener sa politique sportive.

En rachetant le Standard fin juin, il se donne la possibilité de s’installer à une période de l’année plus calme et de mener à bien le mercato (la nomination de l’entraîneur étant le dernier dossier mené par Duchâtelet) et évite donc de devoir jouer le pompier de service, après une énième crise, comme il l’a fait déjà à plusieurs reprises en huit mois.

Il ne lui restait plus qu’à boucler son business plan, à trouver l’argent et à convaincre Roland Duchâtelet de se retirer. Et de le faire à un bon prix. Car la valeur du Standard a baissé depuis 2011, les principaux joueurs étant tous partis, et son image s’est dégradée suite à la succession des tempêtes. Lassé par l’animosité des supporters à son égard, Duchâtelet a donc accepté l’offre de Venanzi.

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