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Pourquoi Anderlecht, Bruges et le Standard n’ont pas voulu de Bailey !

Jan Hauspie
Jan Hauspie Jan Hauspie is redacteur bij Sport/Voetbalmagazine.

Sport/Foot Magazine retrace l’histoire à part de Leon Bailey, la sensation jamaïcaine de Genk.

Leon Bailey a quitté Kingston pour l’Europe à 13 ans à peine. Avec son demi-frère Kyle et son père/tuteur Craig Butler (la situation familiale n’est pas claire), ils ont dans un premier temps pris la direction de l’Autriche où ils sont parvenus de manière miraculeuse à contourner le règlement FIFA et à faire signer un contrat professionnel au jeune attaquant dans le modeste club de l’USK Leube-Anif.

En juin 2012, l’aventure autrichienne prend fin et l’odyssée belge de Bailey débute. L’Espoir jamaïcain est passé par tous les grands clubs belges : Genk, Bruges, le Standard et Anderlecht. « Il a effectué deux stages chez nous », confirme Jean Kindermans, le responsable de la formation mauve. « Malgré deux évaluations positives, nous ne l’avons pas repris. La situation était trop complexe. Pouvions-nous l’affilier ou pas? Ensuite, le garçon était entouré d’une foule d’intermédiaires et nous ne pouvions accepter les exigences financières. »

Comme partout, outre le jeune âge de Bailey, c’est Butler qui constitue la pierre d’achoppement. Celui qui veut Leon Bailey doit prendre Kyle également. Kindermans : « J’ai l’impression qu’on a ballotté Bailey partout en Europe pour le donner au plus offrant. Son parcours en dit long sur les circonstances dans lesquelles il a grandi. Il a été formé sans stabilité, sans continuité. A voir ce dont il est malgré tout capable, on ne peut que conclure qu’il est vraiment un très grand talent. »

KVO et Mouscron-Péruwelz

Un talent sans toit. En août 2014, Roger Van Gool et Ömer Ziylan, des agents qui ont fait la connaissance de Bailey lors de son premier passage furtif à Genk, le proposent à Ostende, qui refuse. « La situation n’était pas claire », précise Luc Devroe, qui a pris conseil auprès de Maître Laurent Denis. « Nous n’étions pas sûrs qu’il soit qualifié et pour devenir propriétaires à 50% du joueur, il fallait payer très cher. »

Juillet 2015. Mouscron-Péruwelz est son dernier club belge. Un préaccord est signé par le directeur sportif Teni Yerima, en présence de Ziylan et de Van Gool, restés en contact avec Genk. La situation précaire du RMP, qui vient d’être repris, les incite à se rabattre sur le Racing, à la mi-août, après les 18 ans de Bailey.

Par Jan Hauspie et Kristof De Ryck

Retrouvez l’intégralité de l’article consacré à Leon Bailey dans votre Sport/Foot Magazine

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