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Pollet: « J’ai demandé s’il était possible de partir, on m’a répondu que oui… »

David Pollet aurait dû s’inscrire dans la durée à Anderlecht, où il avait paraphé un contrat de quatre ans et demi fin janvier dernier. « En football, tout peut aller vite. Ces quelques mois au Sporting ont été beaux. Malgré un temps de jeu limité, j’y ai appris beaucoup et je m’y suis fait des amis. »

Qu’as-tu appris à Anderlecht ?
David Pollet : Beaucoup de choses.

Plus précisément ?
J’y ai eu l’occasion de devenir champion, de gagner ainsi mon premier trophée, et de découvrir les matches des PO1. Ce sont quand même des rencontres qui font progresser un joueur.

Quand as-tu eu le sentiment qu’il y avait un problème ?
Quand on ne joue plus beaucoup et qu’on constate qu’à l’entraînement, c’est toujours le même onze qui va être choisi, on réfléchit. Je suis travailleur et j’ai continué à bosser mais je n’entrais même plus au jeu, à la fin, et je ne me sentais plus impliqué. Je me suis dit qu’il valait peut-être mieux chercher une solution. Comme Anderlecht n’a pas tout mis en oeuvre pour me conserver à mon retour de vacances, j’ai compris que nous étions sur la même longueur d’ondes.

As-tu parlé de ta situation avec Besnik Hasi ?
Oui, bien sûr.

Qu’a-t-il dit ?
Que les meilleurs jouaient. Je pouvais rester, il laissait la porte ouverte mais j’ai senti que je me trouvais dans la même impasse qu’à la fin de la saison et que le retour de Suarez allait achever de tout compliquer. J’ai donc demandé s’il était possible de partir et on m’a répondu que oui.

Retrouvez l’intégralité de cet interview dans Sport/Foot Magazine.

Christian Vandenabeele

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